Ainsi dans la fonction publique d’Etat, l’écart salarial se chiffre à environ 17 % et une étude de la DGAFP (Direction Générale de l’Administration et de la Fonction Publique) de mars 2015 indique que « plus les niveaux de rémunérations des emplois sont élevés, moins les femmes ont une probabilité d’y accéder, ce qui confirme l’existence d’un plafond de verre. »
De plus, précarité, temps partiel imposé ou choisi, touche prioritairement les femmes.
Toutes ces inégalités s’accentuent tout au long de la carrière et ont pour conséquence de minorer les pensions de retraite des femmes par rapport à celles des hommes.
L’Education nationale n’y échappe pas et on peut constater, par exemple,en étudiant le bilan social établi chaque année par le ministère, que le salaire net des hommes est en moyenne supérieur de 8 % à celui des femmes, que ces dernières sont sous représentées dans les postes les plus rémunérés et qu’en revanche elles sont plus souvent concernées par des contrats très précaires.
Aussi, la CGT Educ’action entame une campagne sur l’égalité salariale afin d’alerter les salarié-e-s de l’Education nationale sur cette situation mais aussi pour permettre à ses militant-e-s de mieux prendre en compte cette question dans les interventions syndicales.
Lutter contre les inégalités femmes/ hommes, c’est défendre les intérêts de toutes et tous.
La collective femmes de la CGT Educ’action