Vous trouverez dans ce dossier plusieurs articles sur la situation du service social de l’Education Nationale. Bonne lecture !
DISPARITES TERRITORIALES, INEGALITE DE TRAITEMENT, EPUISEMENT PROFESSIONNEL : LA BELLE REUSSITE DE LA NOUVELLE CIRCULAIRE DE MISSIONS DU SERVICE SOCIAL ELEVES
En mars dernier, après deux ans de silence, le Ministère de l’Education Nationale (MEN) convoquait à nouveau les syndicats au sujet de la circulaire de missions du service social en faveur des élèves. L’occasion pour l’administration d’afficher clairement son mépris de la CGT Educ’action mais surtout des assistant.es sociaux.ales.
CATÉGORIE A : DE MENSONGES EN REPORTS
Entre la nouvelle architecture des formations, la reconnaissance des diplômes et le nouveau reclassement de la filière sociale (PPCR - Parcours Professionnels Carrières et Rémunérations), les travailleur.euses sociaux.ales sont maintenu.es dans une situation
précaire inadmissible. Face à une augmentation des besoins et demandes des populations, qui exige une implication et une technicité toujours plus accrues, la reconnaissance institutionnelle de nos compétences professionnelles n’est toujours pas d’actualité !
PROTECTION DE L’ENFANCE :
DANGER DE MARCHANDISATION
La CGT Educ’action était présente aux Xe assisses de la protection de l’enfance. Les réponses proposées ne sont pas à la hauteur de l’enjeu que constitue la protection de l’enfance.
« L’heure de vérité » est le nom des 10es assises de la protection de l’enfance qui se sont tenues en juillet dernier. Pour la CGT Educ’action, des vérités, il y en a à dire sur la protection de l’enfance. Ces assises visaient à dresser le bilan des 10 années écoulées depuis la loi de 2007 et à dégager les priorités des prochaines années. Un premier constat plutôt réaliste du secteur a été dressé
LOIS SÉCURITAIRES = CASSE DE L’ACCOMPAGNEMENT SOCIO-ÉDUCATIF
l’heure o๠le gouvernement s’enferre dans une politique de plus en plus sécuritaire et attentatoire aux libertés individuelles et collectives,
le parlement proroge pour la sixième fois consécutive l’état d’urgence et examine un énième projet de loi anti-terroriste qui installera durablement dans le droit commun des mesures emblématiques de ce régime dit d’exception.
La CGT se mobilise contre ces dérives et revendique une autre voie, celle de l’urgence démocratique et sociale.