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Un parent d’élève du Val-de-Marne en rétention à Hendaye (64) et « en partance » pour Haà¯ti !

Attention expulsion prévue lundi 17 aoà »t depuis Orly !

samedi 15 août 2009

Monsieur NICOLAS Tony, Haà¯tien, vit avec sa femme et ses deux enfants à Limeil-Brévannes (94) : Islande NICOLAS, 11 ans et demi, entrant en 5e au collège Daniel Ferry et Clara NICOLAS, 2 ans et demi. Ces deux enfants ne connaissent que la France : l’aà®née y réside depuis l’à¢ge de 2 mois, la seconde y est née. Quant à Madame NICOLAS, elle réside en France depuis 1997. Elle a un frère français, Léonor LEVEILLE, et deux soeurs titulaires de la carte de résident de dix ans. Même Monsieur NICOLAS a deux frères résidents en Guyane. La Mairie de Limeil-Brévannes est intervenue à plusieurs reprises pour appuyer la demande de régularisation de la famille, de même que les habitants de la commune, les associations de parents d’élèves, etc. Or, le 3 aoà »t 2009, voilà que Monsieur NICOLAS est interpellé à Pau et placé au centre de rétention d’Hendaye (64).

Contactée par téléphone, la préfecture des Pyrénées atlantiques par la voix de son Secrétaire général, Monsieur GUEYDAN, a confirmé que Monsieur NICOLAS était « en partance » pour Haà¯ti, prétextant que le père et la mère ont été « séparés pendant sept ans » et que dès lors on ne pourrait pas parler de « vie familiale ». En fait, la famille a quitté Haà¯ti pour la Guyane en 1997, la mère et la fille ont gagné la métropole en 1999 et le père a rejoint sa famille en métropole en 2005, mais cette séparation temporaire n’empêche qu’il est le père de ses enfants et que toute la famille vit depuis plusieurs années sous le même toit en France, aujourd’hui à Limeil-Brévannes. Le couple est toujours marié et nullement séparé. Les considérations humanitaires, notamment la Convention Internationale des Droits de l’Enfant qui impose que dans toute décision administrative « l’intérêt supérieur de l’enfant » soit une « considération primordiale » (Art. 3-1), ont été balayées par le Secrétaire général : « Faites un communiqué et si vous dénoncez notre décision comme inhumaine, j’en référerai au Procureur de la République ». Une intimidation qui n’est pas de nature à calmer l’indignation et à faire reculer la solidarité avec la famille NICOLAS.

Islande et Clara attendent impatiemment leur papa. Elles ne connaissent rien d’Haà¯ti, o๠la Préfecture des Pyrénées atlantiques veut expulser leur père. Elles ne comprennent sans doute rien non plus à ces lois françaises de plus en plus inhumaines, o๠une famille n’est pas tenue pour « immigration choisie ». Elles ne peuvent imaginer qu’elles doivent être privées de leur père en vertu d’une politique du chiffre. Elles ne peuvent se représenter le chantage de fait auquel elles sont soumises : si elles veulent revoir leur père, elles doivent quitter la France, seul pays o๠elles ont vécu. De quel droit demander à une jeune fille de 11 ans et demi, de renoncer à sa rentrée scolaire en 5e et d’accepter un bannissement vers un pays qu’elle ne connaà®t pas ?

L’« intérêt supérieur » de ces deux enfants commande que les autorités remettent Monsieur NICOLAS en liberté et lui permettent de rejoindre les siens à Limeil-Brévannes. Il commande aussi que la préfecture du Val-de-Marne donne une suite favorable à la régularisation de la famille. Mais apparemment, Monsieur BESSON et le prince de l’Elysée se sentent exonérés des considérations humanitaires, de l’« intérêt supérieur de l’enfant » et de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant dont nous célébrerons le 20e anniversaire le 20 novembre.



URGENT et IMPORTANT

Expulsion de Tony NICOLAS prévue le 17 aoà »t depuis Orly !

Les nouvelles ne sont pas bonnes. Apparemment, les autorités ont décidé coà »te que coà »te d’expulser Monsieur NICOLAS, ce parent d’élève haà¯tien, et de précipiter sa femme et ses deux enfants dans le malheur. Rappelons que Islande NICOLAS (11 ans et demi) est arrivée en France à l’à¢ge de deux mois et que Clara NICOLAS y est née ! Enfermé au centre de rétention de Hendaye depuis le 3 aoà »t, ce père de famille a vu ce que les autorités lui préparent : départ du CRA puis de l’aéroport de Biarritz dimanche 16 pour Orly. Puis, d’Orly le lundi 17, après une nuit au CRA de Paris (le dépôt probablement). Le vol d’expulsion est prévu à 10h15 de l’aéroport d’Orly vers Pointe-À-Pitre, arrivée à 12h50 heure locale, puis départ de Pointe-À-Pitre à 15h55 pour arriver à Port-au-Prince à 15h55. Une épouse résidant en France depuis 1997 et deux enfants qui ne connaissent que la France contraintes de choisir entre éclatement de la famille ou bannissement vers Haà¯ti !

La mobilisation doit empêcher cette ignominie ! Islande doit pouvoir faire sa rentrée en 5e dans la sérénité. Les deux enfants doivent retrouver leur papa au plus vite ! La mairie de Limeil-Brévannes et le Conseil général du Val-de-Marne ont envoyé des interventions auprès des autorités, mais seule la mobilisation citoyenne sera déterminante !

Pablo (RESF94)

Téléphone de la préfecture Pyrénées Atlantiques : 05 59 98 24 24

Fax secrétariat du préfet : 05 59 98 26 44,

du bureau des étrangers : 05 59 98 26 42 / pierre.larroque-laborde@pyrenees-atlantiques.pref.gouv.fr

Secrétaire général fax 05 59 98 24 99

Adresse électronique du préfet : philippe.rey@pyrenees-atlantiques.pref.gouv.fr

Ministère Besson Fax ministère : 01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00

Standard 01 77 72 61 00

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Directeur de cabinet : christian.decharriere@iminidco.gouv.fr

Directeur adjoint du Cabinet : frank.supplisson@iminidco.gouv.fr

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