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Actualité

Sur le financement syndical

Les recettes de la CGT en 2006

mercredi 2 janvier 2008

La récente actualité et l’agenda social 2008 mettent en lumière les questions du financement et de la représentativité syndicale. Le scandale des fonds secrets de l’UIMM a même été avancé comme prétexte à une clarification du financement des organisations syndicales ce qui est un comble...

C’est une prétention surprenante de la part du patronat qui excelle dans l’opacité des bilans au seul motif que les affaires réclament secret et confidentialité.

Il n’y a rien à cacher et la CGT a décidé de publier ses ressources composées pour 71.9% des cotisations des syndiqués et pour 28.1% de ressources externes. Ces dernières correspondant notamment à des remboursements et des financements pour des missions syndicales d’intérêt général sont connues et vérifiées par la Cour des comptes ou par l’Inspection générale des Affaires sociales. Pour l’essentiel, les ressources de la CGT proviennent donc de ses syndiqués qui ont mis en place des mécanismes statutaires de contrôle et de certification.

Pour la CGT, la trop faible syndicalisation des salariés français, le morcellement du paysage syndical ou les règles actuelles de la représentativité et de validation des accords sont des questions sérieuses.

La CGT revendique 711 000 syndiqués soit 2.44% des actifs. Mais elle est le premier syndicat puisqu’elle rassemble 32.5% des syndiqués et réalise une audience de 30.6% aux élections professionnelles et de 32.1% aux dernières élections prud’homales en 2003.

L’autosatisfaction n’est pas de mise avec la publication de ces chiffres qui valident au contraire l’objectif que s’est fixé la CGT de franchir un nouveau pas dans la syndicalisation.

Comment l’activité syndicale de la CGT est elle financée ?
Par qui ?
Comment l’utilisation des ressources elle contrôlée ?