Cette année encore, nous pouvons constater que peu de bonifications « priorité handicap » ont été formulées par les collègues, au regard de la réalité du terrain et de la dégradation des conditions de travail de manière générale : 36 demandes cette année contre 25 l’année précédente.
Ce chiffre se rapproche de celui de 2012 par rapport au nombre de demandes (31). En étudiant les chiffres depuis 2005, nous pouvons voir un net changement dans le nombre de demandes, qui avoisinait les 50 et qui a beaucoup diminué au moment du changement de procédure d’affectation de la priorité.
Comme nous l’avions déjà souligné les autres années, des collègues, même s’ils ont une reconnaissance de la Maison du Handicap ne se déclarent pas quand d’autres ne font même pas la démarche pour se faire reconnaà®tre. De fait, les collègues considèrent souvent que cette reconnaissance ne sert à rien dans la plupart des cas pour la mutation et c’est malheureusement, souvent la réalité.
Ce groupe de travail doit permettre d’améliorer les conditions d’exercice au sein de l’Education Nationale pour ces collègues en souffrance.
Depuis quelques années, le Rectorat de Créteil s’est engagé sur un axe de responsabilité sociale de l’Etat employeur :
– la prise en compte des travailleurs handicapés
– les conditions de travail
– la prise en compte des situations particulières des collègues.
Même si sur la prise en compte de la situation particulière des collègues, le Rectorat a amplifié son engagement et ses actions, cela reste très insuffisant en ce qui concerne la prise en compte des situations particulières pour les mutations et l’amélioration des conditions de travail.
Le ministère exige des personnels qu’ils aient la reconnaissance par la Maison du Handicap pour qu’ils puissent bénéficier d’une priorité de mutation.
La CGT-Educ’action considère, en conséquence, anormal que les décisions de la Maison du Handicap ne soient pas suivies d’une bonification « priorité handicap ».
Nous réitérons notre revendication sur l’automaticité de cette reconnaissance.
Il semblerait d’ailleurs que toutes les académies ne fonctionnent pas de la même façon sur l’attribution de cette bonification. Il est anormal que tous les collègues, en situation de handicap ne soient pas traités de la même manière. En matière de handicap, la politique du ministère comme celle du rectorat ne doit pas être uniquement qu’une politique de communication.
Evolution des demandes de priorité handicape :