À première vue, on pourrait penser que nous parlons de nos élèves. Mais non, nous avons bien trop de respect pour eux. Nous voulons simplement parler du président Macron, de son Premier Ministre et du Ministre Blanquer.
À celles et ceux qui auraient encore des doutes sur ces personnages, nous leur conseillons de regarder et d’analyser attentivement ce qu’il se passe et les premières mesures politiques prises par ce gouvernement. Ce n’est plus une pilule qu’on tente de nous faire avaler à nous, femmes et hommes de petite gens, mais c’est bien tout le tube du libéralisme avec le bouchon en prime.
Nous sommes conscient-es d’avoir basculé-es dans une lutte des classes amplifiée contre les tenant-es d’un capitalisme outrancier assumé qui souhaitent mettre fin à tous les conquis sociaux qui nous protègent encore un peu aujourd’hui. Nous avons aussi conscience que le Ministre
Blanquer, malgré ses sourires de façade, joue la régression sociale et pédagogique.
C’est le retour décomplexé d’une École du tri, de la performance et de la concurrence, mais aussi de l’austérité et du manque ; manque de personnels, manque de formation, manque de dialogue, mais aussi manque de liberté et manque de lien humain.
C’est donc le retour d’une École qui doit marcher au pas et dont ses défenseur-
ses sourient pour mieux vous attirer et vous croquer. Bref, c’est l’École que nous refusons. C’est surtout un système politique à combattre car il nous appauvrit financièrement et intellectuellement.
Après la grève du 10 octobre, maintenons la pression et mobilisons-nous le 19 octobre.
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