Depuis des mois, les forces réactionnaires, et en premier lieu les mouvances d’extrême-droite et intégristes de toutes religions, sont à la manœuvre pour occuper la scène médiatique. Depuis le débat sur le mariage pour tous, elles organisent de nombreuses manifestations qui visent à dénier à certaines et certains l’égalité des droits voire même à remettre en cause des droits fondamentaux acquis de haute lutte. C’est d’ailleurs ce qui est apparu lors des manifestations des deux derniers dimanches, o๠une frange nauséabonde de la société a battu le pavé pour défendre des valeurs antagonistes à celles démocratiques que défend la FERC CGT.
Ainsi réapparaissent des slogans flirtant avec le trop célèbre « Travail, Famille, Patrie », qui renvoient à une place rétrograde de la Femme dans la société, à la négation des droits des homosexuel-les, au rejet de la laà¯cité et de la lutte contre les discriminations. C’est ainsi que ces thèses fascisantes peuvent remettre en cause le droit à l’IVG, le droit à toutes et tous de fonder une famille, etc.
Ces débats n’épargnent pas le champ de l’Éducation puisque les organisateurs de ces polémiques dénoncent les enseignements mis en œuvre dans les établissements, notamment publics. Ils instrumentalisent les familles en semant la panique parmi les couches sociales les plus fragilisées pour faire disparaà®tre la lutte contre les discriminations, notamment sexistes et LGBTphobes, contre les stéréotypes et les inégalités au sein des programmes scolaires. Ils s’attaquent à l’Education, l’Enseignement Supérieur, la Culture car ils savent pertinemment que ce sont ces Service Publics qui balisent les chemins de la connaissance, ouvrent à la compréhension du monde, à la solidarité, et doivent participer à l’instauration de la justice sociale en constituant un rempart à la reproduction des inégalités. C’est pour cela que le gouvernement, outre le fait qu’il ne doit pas reculer devant ces forces obscurantistes, doit revaloriser les services publics en leur attribuant les moyens humains et financiers pour répondre à l’ensemble des besoins des populations.
Relents de sexisme, affirmation de l’homophobie, refus de l’égalité des droits...
A tout cela il est temps de dire STOP !
La FERC CGT fera toujours le choix du progressisme et de la transformation de la société pour défendre l’émancipation de toutes et tous et l’égalité des droits.