Le mercredi 23 décembre, le directeur général pour l’enseignement supérieur et l’insertion professionnelle a adressé un courrier aux présidents d’université, reprenant un texte qui a été massivement désavoué au CNESER du lundi 24 décembre (seulement 3 pour - 2 UNI, 1 MEDEF-, une abstention –PEEP- et 35 contre (dont la CGT et y compris la Conférence des Présidents d’Université).
« Le CNESER dénonce l’entêtement gouvernemental consistant à entraver les capacités de l’université à développer des formations de haut niveau intégrant disciplines universitaires et savoirs professionnels en lien avec la recherche, alliant les potentiels avérés des UFR et des IUFM -dont le maillage territorial est un atout-, et s’appuyant sur des concours nationaux. Il est inacceptable de réduire la formation professionnelle à quelques modules complémentaires ou à de très courts stages et de bouleverser l’ensemble de l’offre de master existante au détriment de la recherche. Par ailleurs, l’absence d’aides financières conséquentes pour les étudiants dont la durée d’études s’allongera, risque de faire régresser un peu plus la diversité sociale et décourager les jeunes issus des milieux populaires de choisir le métier d’enseignement. »
C’est la politique du passage en force qui une fois de plus prévaut sur un dossier mal préparé et porteur de régressions graves à la fois sur l’équilibre des formations universitaires et sur le recrutement et la formation des enseignants et des personnels d’éducation.
La FERC CGT continue de demander le retrait des décrets concernant la formation des enseignants et des textes d’application déjà publiés -ou à paraà®tre…- et appelle à la mobilisation tout au long du mois de janvier, particulièrement le 21 janvier, dans l’unité, avec les étudiants, des stagiaires, des personnels titulaires et non titulaires.
Ensemble, nous exigeons plus de postes aux concours, la résorption de la précarité par une titularisation de tous les précaires, une formation améliorée et une revalorisation immédiate des salaires pour tous.
Montreuil, le 6 janvier 2010