Accueil > Actualité > FACE AUX ATTAQUES DE CE GOUVERNEMENT CONTRE LES SALARIE-ES ET L’EDUCATION (...)

Actualité

Une rentrée à l’offensive !

FACE AUX ATTAQUES DE CE GOUVERNEMENT CONTRE LES SALARIE-ES ET L’EDUCATION SOYONS PRÊT-ES !

jeudi 7 septembre 2017, par cgt

Sans surprise, le président Macron n’a pas l’intention de renoncer au passage en force sur la casse du Code du Travail, alors que l’abstention a montré qu’il n’avait pas de majorité sur ce projet.

Celui-ci, plus violent que la Loi travail I est le prolongement du démantèlement commencé par les gouvernements précédents contre les droits des salarié-es et des retraité-es. C’est la politique libérale prévue par le président revendiquée par le MEDEF au seul bénéfice des classes dirigeantes. La CGT dénonce le transfert d’une part des cotisations sociales vers la CSG, l’extension de l’inversion de la hiérarchie des normes, la suppression de 120.000 postes de fonctionnaires et le blocage de leurs salaires.

Dans l’Education nationale, la nomination du ministre Blanquer est annonciatrice de mauvais coups contre l’Ecole et ses personnels. Son dernier passage à la tête de la DGESCO sous Sarkozy est tristement célèbre par sa politique de dérégulation du cadre national et de suppression de 80 000 postes sur ce quinquennat.

Après avoir manié la langue de bois pendant les élections législatives et usé d’un discours se voulant rassurant, les actes sont inquiétants pour l’Ecole et les personnels. La CGT Educ’action ne s’y trompe pas : les méthodes, les décisions et les cadres nommés au ministère sont idéologiquement marqués du sceau réactionnaire et libéral. De plus, le dialogue social prôné par le Président et le ministre sont largement absents comme en témoignent les deux premiers textes (collège et rythmes scolaires) validés par le seul ministère, alors qu’ils étaient largement repoussés par les instances consultatives.

Lisez notre analyse complète de la rentrée :

A l’Ecole, comme pour les droits des salarié-es, nous savons que les vieilles recettes seront encore utilisées et aggravées pour satisfaire le MEDEF et le libéralisme, fragilisant ainsi une nouvelle fois les plus faibles.