La CGT-Educ’action a été reçue par le ministère de l’Education nationale pour la présentation d’un protocole sur des revalorisations salariales concernant certaines catégories de personnels.
La CGT-Educ’action a dénoncé le fait d’avoir découvert dans la presse le protocole en question, avant même d’en avoir été destinataire. Elle s’oppose à la méthode consistant à exclure des discussions les organisations syndicales représentatives qui ne signeront pas le protocole, méthode introduite par le gouvernement Sarkozy.
Le ministère annonce une enveloppe de 240 millions d’euros sur 3 ans avec la ventilation suivante :
– amélioration des promotions à la Hors-Classe pour les professeur-es des Ecoles et les CPE ;
– Indemnité pour tou-tes les professeur-es des Ecoles ;
– Revalorisation des catégories C et B.
Le ministère a aussi annoncé la volonté du ministre d’ouvrir des discussions sur la création d’un échelon supplémentaire dans les grilles des personnels enseignants pour la revalorisation des fins de carrière.
La CGT-Educ’action ne signera pas en l’état le protocole considérant que ces mesures catégorielles sont très loin de répondre aux besoins urgents de revalorisations salariales dans l’Education nationale. Faut-il rappeler que le point d’indice est gelé depuis le 1er juillet 2010 et que les personnels ont perdu 15,35 % en pouvoir d’achat depuis le 1er janvier 2000 !
La CGT-Educ’action revendique une augmentation du traitement, pour tous les personnels d’éducation, liant qualification et rémunération, avec entre autres :
– Un traitement débutant à deux fois le SMIC actuel, ce qui permettrait de compenser les pertes cumulées depuis de nombreuses années et placerait le début de carrière d’un enseignant à 2 600 € bruts.
– Une revalorisation de 70 points d’indice pour tous les actifs (environ 300 €), mesure d’urgence cohérente avec l’exigence d’un salaire minimum à 1 700 € bruts,
– Une augmentation de 200 € pour les retraités, répondant aux besoins immédiats des personnels.
Montreuil, le 7 mai 2013