La politique de Macron s’attaque violemment aux classes moyennes et populaires.
Elle est un mélange d’austérité budgétaire (baisse des APL, hausse de la CSG, attaques contre les services publics) au bénéfice des plus riches (baisse de l’impôt sur la fortune), de déréglementation et de casse des cadres collectifs à l’image des ordonnances.
L’Education n’est pas épargnée, bien au contraire. Le ministre Blanquer impulse une politique agressive d’autonomie et de mise en concurrence des écoles et établissements et s’attaque au caractère national de l’Education :
– rythmes scolaires décidés communes par communes,
– rectorat d’Orléans-Tour modifiant les dates de vacances de printemps,
– réforme de la réforme du collège laissant plus encore d’autonomie aux établissements…
Les suites sont déjà connues, annoncées à longueur d’interview :
– réforme du bac, sélection déguisée à l’entrée à l’université,
– sélection des enseignant.es par les chef.fes d’établissement…
L’austérité frappe également de plein fouet l’éducation avec :
– la fin des contrats aidés,
– l’augmentation continue des effectifs par classes, en lycée particulièrement
– le gel des salaires.