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Appel de la CGT-Educ’Action

Pour nos revendications Tous en grève à partir du 15 mai

jeudi 15 mai 2008

Après avoir traité les mobilisations actuelles de bouffonneries et joué sur le pourrissement, en cédant sur des broutilles, Darcos cherche à éteindre la lutte, à empêcher son extension aux autres secteurs de la fonction publique dès le 15 mai, à l’ensemble des salariés le 22 mai lors de la journée d’action interprofessionnelle sur les retraites. Son objectif est clair, diviser les acteurs de la mobilisation et profiter de l’approche des examens pour faire passer sa politique.
Pourtant, ses annonces ne peuvent tromper personne, il ne répond en rien aux revendications de la mobilisation, tant sur les 11200 suppressions de poste appliquées pour la prochaine rentrée ou les 100 000 déjà annoncées dans les 4 prochaines années dans la seule éducation. Il maintient également toutes les mesures régressives en cours dans l’éducation (bac-pro 3 ans et suppression du BEP, nouveaux programmes du 1er degré et suppression de 2h de cours, future réforme du bac, annonces prochaines sur le métier d’enseignant…).
Suppressions de poste, mesures régressives dans l’école, c’est à une casse généralisée de l’école et des ses ambitions éducatives que se prête le gouvernement.C’est ainsi que Darcos claironne que « l’Education devient le laboratoire du « tout devient possible ». Slogan très Sarkoziste qui ne présage rien de bon pour les personnels et les élèves.

Les quelques annonces faites aux organisations lycéennes ne changent rien à l’affaire. Au contraire, elles vont ajouter de la précarité, de la déréglementation des statuts sans améliorer en rien les conditions d’enseignement. Néanmoins, même en se moquant des lycéens et des personnels, les annonces de Darcos témoignent d’une réelle inquiétude gouvernementale devant les mobilisations qui s’annoncent.

Déjà affaibli par les grèves de travailleurs sans-papiers, la grogne généralisée sur la question du pouvoir d’achat et des salaires, les mobilisations dans l’éducation depuis 2 mois, ce gouvernement est affaibli. La journée de grève interprofessionnelle du 15 mai est une nouvelle étape pour l’obliger à répondre aux revendications. Avec l’ensemble des fonctionnaires, exigeons le retrait de la RGPP qui prévoit 200 000 suppressions de poste dans la fonction publique dans les 4 ans à venir. La loi sur la mobilité qui doit permettre ces suppressions doit être abandonnée. Cette loi qui prévoit notamment de contraindre les fonctionnaires à des changements de métier, des mobilités géographiques ou des temps partiels imposées sous peine de licenciement qui deviendrait possible, doit être abandonnée. Nous appelons à être en grève le 15 mai. Mais une journée ne suffira pas Dans tous les établissements, les ags de ville nous appelons à préparer la reconduction de cette grève. Le calendrier est serré, et si le gouvernement mise sur les examens, c’est par notre mobilisation qui nous l’obligeront à céder.

Les manifestations prévues avec les parents les 18 et 24 mai sont des éléments de la construction du rapport de forces qui doivent être réussies. D’ores et déjà , la CGT-Educ’action appelle les personnels à être en grève le 22 mai lors de la journée d’action interprofessionnelle sur les retraites, tant sur nos revendications en matière de retraites que celles dans l’éducation et la fonction publique.
Tous ensemble, c’est possible de faire reculer Sarkozy et son gouvernement !



Lire l’appel de la CGT-Educ’Action Créteil-Versailles à continuer après le 15 mai