Jeudi 17 novembre, une nouvelle fois, de nombreux lycées de la Région Parisienne se sont mobilisés sur la question de l’éducation prioritaire. 1000 personnels en grève ont manifesté en direction de l’Assemblée Nationale. La mobilisation se renforce encore et s’étend à de nouveaux établissements, aux personnels MLDS (Mission de Lutte contre le Décrochage Scolaire) … De plus, l’extension au-delà de la banlieue parisienne se confirme, avec par exemple, 400 personnes qui ont manifesté à Marseille.
Une délégation a été reçue pendant la manifestation, malgré les propos de notre Ministre assurant que « Les personnels des lycées (des ex ZEP) ont raison. Il faudra faire cette réforme des lycées d’éducation prioritaire », aucune annonce satisfaisante n’a été annoncée. La seule proposition est une vague promesse de refonte de l’éducation prioritaire dans les lycées lors d’un « prochain mandat du gouvernement ». Pour l’instant, les seules mesures concrètes restent donc des « clauses de sauvegardes », ce qui confirme la sortie des lycées. Les difficultés sociales s’aggravent, il est donc urgent que des discussions sur la construction d’une nouvelle carte commencent, sur la base d’un périmètre élargi, en partant des besoins du terrain. Nous demandons que ces lycées bénéficient d’une dotation supplémentaire pour réduire les effectifs par classe et mettre en place des projets éducatifs, un renforcement des équipes de vie scolaire, de santé et de service social. Nous exigeons pour tous les personnels une valorisation de leur investissement dans ces établissements difficiles à travers le maintien de la prime et une bonification pour les mutations, afin de stabiliser les personnels.
La CGT Educ’action Versailles et Créteil considèrent ces revendications comme légitimes et appellent à l’amplification du mouvement. Elle soutient l’appel des personnels réunis en assemblée générale à une nouvelle journée de mobilisation le 29 novembre.