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Contre l’austérité, pour une Europe vraiment sociale

samedi 3 novembre 2012

Le comité exécutif de la CES a décidé d’une journée d’action et de solidarité le 14 novembre 2012 pour l’ensemble des pays européens contre les politiques d’austérité et pour promouvoir l’Europe sociale .

En France, l’appel est repris de manière unitaire par la CGT, la CFDT, la FSU, Solidaires et l’UNSA (voir appel ci-dessous).

La CGT-Educ’action se prononce pour que cette journée soit une journée de grève interprofessionnelle.

La FERC-CGT appelle à la grève.

La manifestation parisienne partira à 14h00 de Montparnasse, en direction du MEDEF (Ecole militaire).



Vous trouverez ci-dessous :

- divers tracts et appels sur cette journée au format pdf, à diffuser largement

- l’appel de la CGT

- l’appel unitaire CGT/CFDT/FSU/Solidaires/UNSA


Tract de la FERC-CGT
Tract de la CGT
Tract de la CGT Ile-de-France
Appel de la CES
Tract de la CES
Affiche de la CES

14 novembre 2012,

Comme partout en Europe,
pour sortir de l’austérité,
participons aux manifestations unitaires

Appel de la CGT

Chaque jour, dans toute l’Europe, les politiques d’austérité montrent leurs effets néfastes pour les salariés, les retraités et les privés d’emploi, pour la croissance et le bien vivre ensemble.

En France, les stratégies financières des grands groupes et les politiques d’austérité budgétaire ont comme effets : fermetures d’usines, délocalisations, chantage éhonté à l’emploi et aux salaires, précarisation, chômage record, taxation des pensions, restructurations des administrations et des services publics, coupes budgétaires, ...

Dans toute l’Europe, les syndicats expriment leur ferme opposition aux mesures d’austérité qui font plonger le continent dans la stagnation économique, voire la récession.
Les traitements de choc infligés aux travailleurs, notamment en Grèce, en Espagne et au Portugal, montrent l’impasse de politiques qui conduisent à la destruction des droits sociaux...


La France et l’Europe peuvent sortir de la spirale infernale !

à l’appel de la CES, la journée de mobilisation du 14 novembre permettra aux travailleurs de toute l’Europe d’agir, ensemble et solidairement, pour des conditions de travail et de vie décentes.

Avec les syndicats européens, nous exigeons :

- une véritable coordination des politiques économiques intégrant les dimensions sociales et des mesures de solidarité concrètes vis-à -vis des peuples les plus en difficulté ;

- la négociation d’un « contrat social » européen pour mettre fin au dumping social entre état ;

- des mesures de relance au plan européen pour renouer avec une croissance durable et favoriser l’emploi.

Le 14 novembre 2012, par la manifestation et la mobilisation massive, faisons-nous entendre, donnons de la voix !

Face aux pressions patronales, les salariés, par leur mobilisation, doivent relever le défi !

Le Medef fait la sourde oreille aux attentes des salariés mais se mobilise pour mettre le gouvernement sous pression.

Alors que des millions de salariés paient les dégà¢ts de la crise sur leurs salaires et leurs emplois, alors que les inégalités ne cessent de s’accroà®tre, ce sont les patrons qui se prétendent être les pigeons des politiques gouvernementales.

Alors que les dividendes versés aux actionnaires et les revenus financiers des grands groupes battent des records, les patrons du CAC 40 se liguent pour exiger du gouvernement un transfert massif des cotisations sociales sur les ménages (hausse de la TVA) et de nouvelles coupes dans les dépenses publiques.
à la demande du gouvernement, une négociation sur la sécurisation de l’emploi est en cours. Face aux mesures portées par les syndicats visant plus de sécurité pour les salariés, le Medef demande, au contraire, plus de flexibilité et moins de possibilités de recours juridique face aux plans de licenciement.

De la même manière, dans la négociation qui va s’ouvrir sur les retraites complémentaires ARRCO et AGIRC, le Medef revendique l’abaissement des droits concernant 18 millions de salariés actifs du privé et 11 millions de retraités.

Il faut, au contraire, comme pour l’ensemble de la protection sociale, une augmentation des ressources notamment par la mise à contribution des revenus financiers et par une réforme de la cotisation employeurs pénalisant les suppressions d’emplois.

Par notre mobilisation le 14 novembre, renversons la pression : les salariés ne doivent pas être les pigeons des exigences patronales et des traités européens.

Pour sortir de la crise, aucun des problèmes économiques (financement des retraites et de la protection sociale, rééquilibrage de notre commerce extérieur, financement de l’État et des collectivités territoriales, pouvoir d’achat…) ne peuvent être résolues sans de vigoureuses politiques de développement industriel, de l’emploi, de revalorisation salariale et des retraites, de lutte contre la précarité.

Le 14 novembre, mobilisons-nous massivement en France, comme partout en Europe, pour dire non aux politiques d’austérité, oui au progrès social.


La crise c’est eux ; les solutions c’est nous !!!


14 novembre pour l’emploi et la solidarité en Europe

Communiqué commun CFDT, CGT, FSU, Solidaires et Unsa

Les organisations syndicales françaises CFDT, CGT, FSU, Solidaires et Unsa s’inscrivent avec l’ensemble du syndicalisme européen dans la journée d’action et de solidarité de la Confédération européenne des syndicats le 14 novembre 2012 pour la l’emploi et la solidarité en Europe.

Elles expriment leur ferme opposition aux mesures d’austérité qui font plonger l’Europe dans la stagnation économique, voire la récession. Ces mesures, loin de rétablir la confiance ne font qu’aggraver les déséquilibres et créer des injustices. Elles mettent à mal le modèle social européen mis en cause par la concurrence et parfois le dumping dans les domaines de la fiscalité, du coà »t du travail et des conditions sociales.

En France c’est un nombre de chômeurs qui ne cesse de croà®tre depuis 17 mois avec encore une hausse record en septembre. La précarité s’accroà®t, des millions de salariés n’accèdent à l’emploi qu’en CDD pour des durées de plus en plus courtes, les plans de licenciements se multiplient. 11 millions de personnes sont touchées par l’exclusion ou la pauvreté dont de nombreux retraités. Les salaires dans le privé et le public stagnent.

Les traitements de choc infligés aux travailleurs notamment en Grèce, en Espagne et au Portugal, montrent l’impasse de politiques qui conduisent à la destruction des droits sociaux.. La cohésion sociale, le dialogue social et le respect des valeurs garanties par la Charte des droits fondamentaux sont mis en cause. Cette situation est insupportable et menace la construction européenne elle-même.

En s’amplifiant, la crise économique et sociale accroà®t fortement les inégalités entre les travailleurs européens et met en cause les droits de tous.

L’Europe doit bà¢tir ses politiques sur la solidarité et garantir les moyens du progrès social. La journée de mobilisation du 14 novembre permettra aux travailleurs de toute l’Europe d’agir, ensemble et solidairement, pour des conditions de travail et de vie décentes. Cela implique :

- une véritable coordination des politiques économiques et des mesures de solidarité concrètes avec les pays les plus en difficulté en intégrant systématiquement la dimension sociale aux décisions européennes ;

- la négociation d’un « Contrat social » revendiqué par la CES au niveau européen, incluant des mesures mettant fin à la concurrence sociale entre les Etats, en instaurant des standards sociaux européens, en particulier un salaire minimum dans chaque pays ;

- des mesures de relance au plan européen afin de renouer avec une croissance durable et favoriser l’emploi ;

Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires et Unsa décident de faire du 14 novembre une grande journée de mobilisation interprofessionnelle rassemblant les salariés du privé et du public, les retraités et les chômeurs pour manifester leur volonté de voir apporter des réponses concrètes aux difficultés que vivent tous les travailleurs en France et en Europe et en solidarité avec les travailleurs espagnols, portugais et grecs. Elles appellent partout en France à manifester selon des modalités permettant la participation la plus large.


Paris le 26 octobre 2012

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