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Appel national à l’action de la CGT-Educ’Action

lundi 31 mars 2008

Depuis quelques semaines les baisses des dotations horaires globales dans les établissements scolaires du second degré ont provoqué de nombreuses réactions de colère et de refus des enseignants, des élèves et de leurs parents !

En effet, le nombre énorme de suppressions de postes, 11 200, se concrétise en fermetures de classes, de filières, de non remplacement des départs, de mutations forcées, de multiplication des heures supplémentaires…

La généralisation des bac pro 3 ans et les suppressions de sections BEP commencent à montrer leurs effets sur les postes et sur la qualité de l’offre de formation. Si dans le premier degré, les annonces différées pour cause d’élections ont retardé les réactions, il apparaà®t maintenant clairement que les moyens en postes sont très insuffisants.

Pour les enseignants les raisons de se mobiliser ne manquent pas : suppressions de postes, montée des effectifs, multiplication des heures supplémentaires, rapport Pochard, réforme du primaire, atteinte au droit de grève, attaque sur les statuts, salaires en berne… !

Mais le mouvement de protestation qui se construit aujourd’hui dans l’éducation va bien au-delà des enseignants.

Dans plusieurs académies, des mobilisations autour de bassins ou d’établissements particulièrement touchés se sont aussi développées. Elles réunissent les parents d’élèves, les lycéens et leurs profs dans de nombreuses actions de protestation : blocages, opérations « collège ou lycée mort », occupations, rassemblements, manifestations.

Cette convergence est à la hauteur des coups portés. Les manifestations des 20 et 27 mars ont montré que ce mouvement se développe et que les lycéens se mobilisent, s’organisent pour manifester avec détermination et sans aucun débordement contre la casse du système éducatif.

C’est avec le même esprit que la CGT-Educ’action invite les personnels à participer aux manifestations décidées par l’UNL et la FIDL le 1er avril.

De manière plus large, elle appelle les personnels à se réunir en assemblées générales pour décider de la poursuite et de l’extension des actions locales et de participer à une journée nationale d’action, premier et second degrés, le 3 avril, selon des modalités à définir dans les départements et les académies.

Elle appelle les personnels à donner des prolongements, pendant la période des congés, à ce processus.

Montreuil, le 28 mars 2008