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RAS-LE-BOL ! <P>Chatel ne veut pas nous écouter : on continue les mobilisations !<P>Toutes et tous en grève jeudi 18 mars 2010 !

11h00 rassemblement au Rectorat de Créteil<P>14h30 manifestation au départ d’Odéon en direction du ministère

jeudi 18 mars 2010

Vous trouverez ci-dessous :

- l’appel à la grève de la CGT-Educ’action Créteil

- l’appel à la grève de l’intersyndicale académique de Créteil

- l’appel à la grève de l’AG des grévistes du 12 mars 2010

Par ailleurs : lien direct vers les infos des suppressions de postes dans les lycées généraux, technologiques et professionnels à la rentrée 2010


Appel de la CGT-Educ’action Créteil


Ras-le bol : C’est un sentiment très partagé dans les salles des maà®tres et les salles des profs ces derniers mois avec l’accumulation des suppressions de postes des derniers budgets et des contre-réformes. Alors que 10 000 manifestants (2 fois plus qu’avant les vacances !) ont convergé vers le ministère le 12 mars, Chatel a refusé de discuter avec la délégation intersyndicale, montrant son mépris pour les personnels, les parents d’élèves et les élèves mobilisés pour défendre et améliorer le Service Public d’Education.

Ras le bol de la dégradation de nos conditions de travail

Télécharger le tract de la CGT-Educ’action Créteil

Classes de plus en plus chargées, absence chronique de moyens de remplacement, mise en place d’évaluations lourdes, imposées et sans intérêt pédagogique (évaluations CM2 en janvier, évaluations du socle commun de connaissances au collège, mise en place de Contrôles en Cours de Formation trop nombreux et irréalisables en Bac pro 3 ans), manque de moyens pour la vie scolaire,…

FACE A CELA LA CGT EDUC’ACTION REVENDIQUE :

- le développement des dédoublements et la réduction des effectifs par classe,

- une revalorisation immédiate de plus de 300€ (70 points d’indice) pour tous,

- du temps de concertation inclus dans nos heures de service

- des personnels volontaires affectés aux missions de remplacement.

Ras le bol de la précarité

AEd en contrat d’un an, vacataires, contractuels au chômage en juillet-aoà »t, sans perspectives de titularisation. Le CDI n’est pas une assurance contre la précarité. Les contrats précaires se multiplient aujourd’hui dans l’Éducation nationale (CDD, contrats aidés…) et touchent tous les personnels (enseignants, agents, assistants d’éducation, EVS…).

FACE A CELA LA CGT EDUC’ACTION REVENDIQUE :

Télécharger l’affichette d’appel à la grève de la CGT-Educ’action

- la titularisation sans condition de concours ni de nationalité mais avec une formation,

- la création d’un « statut » d’étudiant surveillant avec le retour à un recrutement académique et prise en compte de critères sociaux.

Ras le Bol des suppressions d’emplois

(16 400 encore à la rentrée prochaine) et de la baisse continue des moyens : les dépenses d’éducation dans le PIB ont encore baissé d’un point cette année !

FACE A CELA LA CGT EDUC’ACTION REVENDIQUE :

- un collectif budgétaire qui permette le rétablissement des emplois supprimés et la création des postes nécessaires,

- la prise en compte de la hausse démographique déjà réelle dans le 1er degré et qui fera sentir ses effets au collège et en lycée dans les toutes prochaines années,

- des moyens pour pouvoir travailler dans tous les établissements (écoles, collèges, LGT, LP) et en particulier des postes statutaires à temps plein et en continu de personnels d’encadrement, d’éducation ...permettant l’accueil des élèves dans des conditions dignes (CPE, surveillants, COP, infirmières, médecins scolaires, agents, éducateurs…).

Ras le bol des réformes régressives

Généralisation du bac pro 3 ans, réforme de la seconde générale, réforme du Brevet des collèges, réforme de la filière technologique, réforme de la formation des maà®tres.

Les conditions dans lesquelles se prépare l’intégration professionnelle des stagiaires à la prochaine rentrée est emblématique de ce mépris des enseignants, des élèves et des missions de l’école publique : affectation des stagiaires, recherche de tuteurs, déroulement de la formation, organisation de la rentrée… rien n’est prêt, cette réforme est inapplicable car elle part du postulat que n’importe qui, n’importe o๠peut devenir enseignant. C’est faux : enseigner est un métier qui s’apprend !

FACE A CELA LA CGT EDUC’ACTION REVENDIQUE :

- le retrait des décrets sur la réforme du lycée et la modification du fonctionnement des établissements du 2d degré,

- une vraie réforme du lycée sans économie de moyens permettant la réussite de tous les élèves,

- une vraie rénovation de la voie professionnelle qui permette aux trois voies d’être traitées à égale dignité et tenant compte des particularités de l’enseignement professionnel (durée des cursus notamment…),
la mise en place d’une vraie réflexion pédagogique à l’inverse de ce qui se fait aujourd’hui o๠annualisation et autonomie sont utilisées comme instruments de dérégulation qui mettent les personnels et les établissements en concurrence,

- l’abandon des réformes Darcos dans le 1er degré, la prise en compte des difficultés avec des moyens spécifiques donnés (RASED…),

- l’abandon de la masterisation et la mise en place d’une vraie formation de 2 ans comme fonctionnaires stagiaires avec un concours après la licence.

Les mobilisations se construisent depuis le mois de février à Créteil, Paris, Versailles puis à Marseille, Montpellier, Nantes, … La réussite journée nationale de grève et manifestation du 12 (10 000 manifestants) prouve que les enseignants, lycéens et parents d’élèves sont prêts à se mobiliser. Le 23 mars c’est l’ensemble des salariés du privé et du public qui sont appelés à la grève.

Face à la rigueur des attaques il faut un printemps de lutte, c’est pourquoi la CGT-Educ’action Créteil, avec l’intersyndicale de l’académie de Créteil et l’AG des grévistes de l’Ile-de-France, appelle à se mettre en grève le jeudi 18 mars.


Jeudi 18 mars :

11h00 : rassemblement devant le Rectorat de Créteil à l’occasion de groupes de travail sur les postes dans les lycées généraux, technologiques et professionnels. L’intersyndicale demande à être reçue par le Recteur. Nous appelons les établissements à venir porter leurs revendications.

14h30 : manifestation au départ d’Odéon

Mardi 23 mars :

14h00 : grève et manifestation interprofessionnelle au départ de République


Appel de l’intersyndicale de l’académie de Créteil CGT-Educ’action, SNES-SNEP-SNUEP-FSU, SUD-Education, SN-FO-LC, CNT-Education, SNALC-CSEN, SNCL-FAEN, FIDL, FCPE 94



La grève nationale du 12 mars et la manifestation en Ile de France,
comme dans le reste du pays, sont un succès.
10 000 manifestants, 2 fois plus qu’avant les vacances, se sont rendus au ministère,
déterminés sur leurs revendications :

· Contre les suppressions de postes, pour le recrutement de personnels
statutaires : enseignants, CPE et vie scolaire, conseillers d’orientation
psychologues,... Créations de milliers de postes, réemploi et titularisation des
contractuels et vacataires.

· Pour le retrait des réformes Chatel : lycée général et technologique,
gouvernance des EPLE, orientation.

· Retrait de la réforme de la formation des maà®tres, non à l’affectation des
enseignants stagiaires sur des postes à temps complet.

· Pour la défense de la voie professionnelle, retrait de la généralisation des bacs
pro 3 ans.

· Contre la dégradation des conditions de travail des personnels et des élèves :
effectifs surchargés, violences et incivilités, pressions hiérarchiques visant la
multiplication des réunions et des taches diverses.

Télécharger l’appel de l’intersyndicale de Créteil

La seule réponse du ministre reste le mépris, le refus de tout dialogue et la
multiplication d’annonces provocatrices, comme celles sur le remplacement ou sur le
passage du Bac pro en contrôle continu (CCF).

Dans le cadre de l’appel intersyndical national, nos organisations de l’académie de
Créteil, CGT-Educ’action, CNT-Education, FIDL SNALC-CSEN, SNCL-FAEN,
SN-FO-LC, SNES-FSU, SNEP-FSU, SNUEP-FSU, SUD-Education appellent les
personnels à  :

- se réunir en AG dans les établissements et à amplifier la mobilisation,

- se mettre en grève et à manifester le jeudi 18 mars,

- se rassembler le jeudi 18 mars à 11H au rectorat à l’occasion du groupe de travail
lycées professionnel, généraux et technologiques sur les postes pour y porter les
revendications des établissements. Une audience sur les postes et sur l’affectation des
stagiaires à temps complet sera demandée au recteur.

La FCPE 94 appelle les parents à réussir la mobilisation pour cette journée en
participant à la manifestation et en appelant à des établissements déserts.

GRÈVE JEUDI 18 MARS

RASSEMBLEMENT au rectorat à 11h

MANIFESTATION : Rendez-vous 14h30 ODEON vers le ministère


Appel de l’AG des grévistes du 12 mars


L’assemblée générale des grévistes d’à®le de France du vendredi 12 mars (143 établissements représentés), se félicite de la mobilisation, dans l’unité parents, lycéens, personnels de l’EN, du premier et du second degré, des IUFM et du supérieur.
Le succès de la grève (50 % en moyenne) et de la manifestation parisienne (10 000 personnes, soit plus du double du 18 février), montre que la mobilisation reprend en IdF, au delà de son niveau d’avant les congés.
Cette reprise de la lutte, ainsi que l’absence de réponses du ministère, hormis ses provocations sur les remplacements, conduisent l’AG des grévistes IDF à proposer :

→ A NOS COLLEGUES des Ecoles, collèges, lycées, LP, en Ile de France et dans tout le pays,

1) de réunir des AG, de reconduire la grève à partir de mardi 16 mars, de coordonner le mouvement dans des AG ou coordinations démocratiques au niveau des bassins, des départementales ou des régions, dans lesquelles les syndicats doivent prendre toutes leur place.

2) de faire, dans toutes les académies, du Jeudi 18 mars une grande journée de grève et de manifestation de la maternelle à l’université. Manif IdF départ à 14 h Luxembourg (ATTENTION : nouveau lieu de départ : 14h30 Odéon), suivie d’une AG des grévistes d’Ile de France à la Bourse du Travail de République à 17 h 30

→ AUX ORGANISATIONS SYNDICALES

d’appelez, dans l’unité la plus large, à la grève et à manifester le 18 mars, pour construire au niveau national, dans l’éducation, la grève reconductible et un rapport de force qui permet de gagner et d’en finir avec la liquidation du service public et des statuts des personnels.

Afin de renforcer et étendre le mouvement l’AG propose

- de s’organiser pour amplifier la grève marchante, y compris dans les départements et académies limitrophes, de réunir des AG de ville

- d’informer et de mobiliser les parents, lycéens, étudiants, l’opinion et les médias, sur les conséquences des suppressions de postes, de la précarité et des contre réformes du service public

- de contacter les travailleurs des autres services publics et des entreprises du privé, afin de préparer le 23 mars et ses suites dans un cadre interprofessionnel