1791 : La Loi Le Chapelier interdit la constitution d’organisations ouvrières, ainsi que les rassemblements ouvriers et paysans.
1864 : La loi Ollivier autorise les coalisations ouvrières et les grèves (sous conditions).
1871 : Commune de Paris.
1884 : La loi Waldeck-Rousseau autorise la constitution de syndicats, sauf pour les fonctionnaires.
1886 : Création de la FNS, autour de Jules Guesdes.
1887 : Création de la Bourse du travail de Paris.
1892 : Création de la Fédération des Bourses du travail, autour de Fernand Pelloutier.
1895 : Congrès constitutif de la CGT à Limoges. Le premier secrétaire général est A. Lagaisle.
1899 : Maurice Copigneaux, secrétaire général de la CGT.
1900 : Victor Renaudin, secrétaire général de la CGT.
1901 : Eugène Guérard, secrétaire général de la CGT, rapidement remplacé par Victor Griffuelhes.
1902 : Les organisation de la Fédération des Bourses du travail intègrent la CGT contrôlée par les syndicalistes révolutionnaires.
1904 : Constitution d’une Fédération Générale des associations professionnelles des employés civils de l’Etat. Cette fédération disparait en 1907 suite à des répressions anti-syndicales.
1905 : Création de la FNSI.
1906 : Charte d’Amiens : réaffirmation de l’indépendance des syndicats par rapport aux partis politiques.
1907 : La FNSI rejoint la CGT.
1909 : Louis Niel, secrétaire général de la CGT, rapidement remplacé par Léon Jouhaux (jusqu’en 1948).
Constitution d’une Fédération des associations professionnelles des employés de l’Etat, des départements et des communes, dite Fédération des fonctionnaires. Une Fédération des Postes et Télégraphes se constituent en parallèle.
1914 : Après un positionnement pacifiste, la CGT s’engage dans la guerre... Léon Jouhaux, à l’enterrement de Jaurès, mais sans mandat de la confédération, engage en effet la CGT dans « l’Union Sacrée ».
1919 : La FNSI devient la FMEL.
La Fédération des fonctionnaires transforme ses associations professionnelles en syndicats et rejoint la CGT.
Création de la CFTC.
1920 : Création du SNI, autonome.
1921 : Création de la CGT-U (U pour unitaire), plus proche du PCF et du syndicalisme révolutionnaire, qui quitte la CGT contrôlée par les réformistes. La FMEL rejoint la CGT-U tandis que la Fédération des fonctionnaires redevient autonome.
1925 : Le SNI rejoint la CGT.
1926 : La Fédération des fonctionnaires rejoint à nouveau la CGT.
1927 : La Fédération des fonctionnaires se construit autour de deux fédérations : la FGE-CGT et la Fédération des services administratifs.
1928 : Une partie de la Fédération des fonctionnaires, opposées à la construction "corporatiste" quitte la CGT et constitue la Fédération autonome des fonctionnaires.
1930 : Création de la FGF-CGT, constituée de 6 fédérations dont la FGE-CGT.
1931 : Création du SNPES, autonome.
1935 : La Fédération autonome des fonctionnaires fusionne avec la FGF-CGT.
1936 : Création du SNET dans la FGE-CGT.
Grève générale.
Réunification entre la CGT et la CGT-U : la FMEL est fondue dans la FGE-CGT.
1937 : Création du SPES dans la FGE-CGT.
Création du SGEN qui rejoint la CFTC.
1944 : Création dans la FGE-CGT du SNES par fusion entre le SPES et le SNPES, et du SNEP. Le SNI et le SNET sont maintenus, toujours dans la FGE-CGT.
Création de la CGC.
1945 : Léon Jouhaux et Benoà®t Frachon (jusqu’en 1967), co-secrétaires généraux de la CGT.
1946 : La FGE-CGT devient la FEN-CGT.
La FGF-CGT se structure en UGFF-CGT.
1947 : Alors que la CGT n’a jamais eu autant d’adhérents (4 millions), scission de la tendance Résistance Ouvrière autour de Léon Jouhaux et des anti-communistes.
1948 : Création de la CGT-FO à partir de Résistance Ouvrière : le SNES, le SNEP et le SNI décident de ne pas choisir entre la CGT-FO et la CGT. Le SNET reste à la CGT.
Benoà®t Frachon et Alain Le Léap, co-secrétaires généraux de la CGT.
La FEN autonome est créée. Le GISAL est créé et rejoint la CGT-FO.
1949 : Le GISAL rejoint la FEN autonome et devient le SNAA puis le SNETAA en 1955.
1954 : Fin de la double-affiliation possible entre la FEN-CGT et la FEN autonome.
Le SNET devient le SNETP. Seuls les enseignants du technique peuvent adhérer à la CGT.
1957 : Benoà®t Frachon, secrétaire général de la CGT.
1964 : La CFTC éclate... création de la CFDT, par des militants refusant toute référence religieuse et pronant l’autogestion, à laquelle le SGEN adhère.
1967 : Georges Séguy, secrétaire général de la CGT (jusqu’en 1982).
1968 : Grève générale.
1974 : Gérard Montant, secrétaire général du SNETP-CGT
1979 : La FEN-CGT devient la FERC-CGT.
1981 : Création du Groupe des 10 qui deviendra l’union syndicale Solidaires en 1998.
1982 : Henri Krasucki, secrétaire général de la CGT.
1985 : Michèle Baracat, secrétaire générale du SNETP-CGT
1986-1988 : Le SNETP-CGT commence sa mutation vers l’UNSEN : la FERC-CGT soutenant cette mutation pour permettre à tous les enseignants d’adhérer à la CGT. Création des SDEN-CGT, la CGT dans l’enseignement se décline désormais dans des syndicats départementaux.
1989 : Dissolution de la section académique de Créteil du SNETP-CGT et constitution par les SDEN 77, 93 et 94 de l’UASEN-CGT Créteil. Jean-Pierre Blanchouin est élu secrétaire académique.
1990 : La FERC-CGT présente ses premières listes aux CAP des instituteurs. Le bureau confédéral fait connaà®tre son opposition à cette initiative.
1992 : Après un long processus, le SNETP-CGT devient définitivement l’UNSEN-CGT à l’occasion de son premier congrès. Michèle Baracat en est toujours la secrétaire générale.
Louis Viannet, secrétaire général de la CGT.
1992-1993 : La FEN autonome éclate suite à l’exclusion du SNES et du SNEP... création de la FSU (SNES, SNEP, SNETAA) et du SE (issu du SNI resté à la FEN). Le SNUIpp est créé dans la FSU. La FEN rejoint l’UNSA créée à l’occasion.
1994 : Un instituteur, Christian Dubot, devient secrétaire général de la FERC-CGT.
1996 : Une partie du SGEN-CFDT crée SUD-Education dans le Groupe des 10 - Solidaires.
1998 : Denis Baudequin, secrétaire général de l’UNSEN-CGT.
1999 : Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT.
2000 : La FEN devient UNSA-Education.
2002 : Le SNETAA est exclu de la FSU, création du SNUEP dans la FSU.
2007 : L’UASEN-CGT Créteil devient la CGT-éduc’action Créteil. Matthieu Brabant devient secrétaire académique.
2008 : L’UNSEN-CGT devient la CGT-éduc’action (Patrick Désiré, Catherine Perret et Christophe Godard sont élus co-secrétaires généraux). Lors des élections professionnelles, outre ses sièges aux CAP des PLP, la CGT obtient des sièges aux CAP des certifiés, CPE et des PE et s’installe comme la deuxième organisation syndicale à l’occasion des premières élections des enseignants non-titulaires. Dans l’académie de Créteil, la CGT devient la deuxième organisation du 2d degré, première chez les PLP et les non-titulaires.
2010 : Scission du SNETAA, la partie majoritaire rejoint FO, l’autre partie crée "Action et Démocratie" qui fait avec le SE-UNSA une alliance électorale dans certaines académies.
2011 : Patrick Désiré est réélu seul secrétaire général de la CGT-éduc’action.
L’année 2011 sera marquée par des élections professionnelles constituant les premières avec de nouvelles règles de représentativités et introduisant le vote électronique dans l’Education nationale (modalité de vote créant un décrochage historique de la participation passant sous la barre des 50 %).
La CGT-éduc’action gagne sa représentativité dans l’Education nationale avec un siège au Comité Technique Ministériel et globalement un score de 6,47 %. Le SNALC et la CFTC, qui avaient constitué avec des syndicats autonomes une alliance électorale, disparaissent du champ de la représentativité. 6 Fédérations syndicales sont désormais représentatives, dans l’ordre d’importance : FSU, UNSA, FO, CFDT, CGT et SUD. Le SNETAA passe sous la barre des 30 % chez les PLP (28 %), avec une CGT-éduc’action (25 %) et un SNUEP-FSU (15 %) en progression. La CGT-éduc’action gagne de nouveaux sièges chez les certifiés, CPE et PE.
Sur l’académie de Créteil, la CGT-éduc’action réalise un score global de 7,6 % (en progression) avec des élu-e-s chez les certifiés, PLP (première place avec 33 %), non-titulaires (première place avec 42 %)...
Globalement, la CGT est la première organisation syndicale de la Fonction publique, elle est troisième dans la Fonction publique de l’Etat, derrière la FSU (à quelques voix de la CGT) et FO qui devient première organisation syndicale de la Fonction publique de l’Etat.
2013 : Lors de son congrès extraordinaire, la CGT-éduc’action se positionne majoritairement sur une fédération de l’éducation et de la formation, décide de quitter l’UGICT-CGT et valide un processus de rapprochement avec le syndicat CGT de l’enseignement privé. avec des décisions sur l’évolution des structures (janvier)
Thierry Le Paon, secrétaire général de la CGT.
Matthias Pérez, secrétaire académique de la CGT-Educ’action Créteil.
A lire :
Petite histoire illustrée du syndicalisme enseignant (par Philippe Guillem), sur le site de la CGT-Educ’action Midi-Pyrénées : http://ursencgt.free.fr/ph-guillen/index.htm
CFDT : Confédération française démocratique du travail
CFTC : Confédération française des travailleurs chrétiens
CGC : Confédération Générale des cadres
CGT : Confédération Générale du Travail
GISAL : Groupement d’indépendance syndicale de l’académie de Lille
FEN : Fédération de l’Education Nationale
FERC : Fédération Education Recherche et Culture
FGE : Fédération générale de l’enseignement
FGF : Fédération générale des fonctionnaires
FMEL : Fédération des maà®tres de l’enseignement laà¯que
FNS : Fédération nationale des syndicats
FNSI : Fédération nationale des Syndicats d’instituteurs et d’institutrices
FSU : Fédération syndicale unitaire
FO : Force ouvrière
SDEN : Syndicat départemental de l’Education National
SE : Syndicat des enseignants
SGEN : Syndicat général de l’Education Nationale
SNAA : Syndicat national de l’apprentissage autonome
SNEP : Syndicat national de l’éducation physique
SNES : Syndicat national des enseignements du secondaire
SNET = Syndicat de l’enseignement technique
SNETAA : Syndicat national de l’enseignement technique action autonome
SNETP : Syndicat national de l’enseignement technique et professionnel
SNI : Syndicat national des instituteurs
SNPES : Syndicat national de l’enseignement primaire supérieur
SNUEP : Syndicat national unitaire de l’enseignement professionnel
SNUIpp : Syndicat national unitaire des instituteurs, professeurs des écoles et PEGC
SPES : Syndicat des professeurs de l’enseignement secondaire
SUD : Solidaires, unitaires et démocratiques
UASEN : Union académique des syndicats de l’Education Nationale
UGFF : Union générale des fédérations de fonctionnaires
UGICT : Union général des ingénieurs, cadres et techniciens
UNSA : Union nationale des syndicats autonomes
UNSEN : Union nationale des syndicats de l’Education Nationale