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La CGT condamne la politique militaire et meurtrière de l’Etat Israélien

dimanche 4 janvier 2009

La CGT condamne avec la plus grande fermeté la politique militaire et meurtrière de l’Etat Israélien, contre la population palestinienne de Gaza. Les bombardements ont déjà fait des centaines de victimes, hommes, femmes et enfants.

Les plus hautes autorités de l’Etat en France, l’Union Européenne, l’Administration américaine et le Conseil de sécurité des Nations Unies doivent tout mettre en oeuvre pour mettre fin au blocus et à l’agression israélienne qui ne fait que renforcer les groupes les plus extrémistes de la région.

La CGT réaffirme en cet instant dramatique toute sa solidarité au peuple palestinien de Gaza et de Cisjordanie ainsi qu’à la PGFTU, syndicat qui se bat pour défendre les conditions de vie des travailleurs Palestiniens. La solution d’une paix durable passe pour les deux parties par la mise en œuvre des résolutions de l’ONU et de la cour internationale de justice de La Haye.


Après les bombardements qui ont fait des centaines de victimes dans la population palestinienne, Israël a lancé samedi 3 janvier 2009 une attaque terrestre.

La CGT-Educ’action Créteil appelle à participer à toutes les initiatives qui seront décidées pour faire cesser ce massacre.


Samedi 3 janvier 2009 : Environ 21.000 manifestants à Paris en soutien aux Palestiniens de la Bande de Gaza

(dépêche AFP)

Aux cris de "Nous sommes tous des Palestiniens" et "Israël assassin", quelque 21.000 personnes, selon la préfecture de police, ont défilé samedi après-midi à Paris en soutien aux habitants de la Bande de Gaza, bombardée depuis une semaine par l’Etat hébreu.

Parti vers 15h de la place de la République, le cortège a rallié la place Saint-Augustin, o๠des incidents ont éclaté au moment de la dispersion. Les forces de l’ordre ont procédé à vingt interpellations au total, a annoncé la préfecture de police en faisant état de dix policiers blessés et de plusieurs actes de dégradation.

Jusqu’alors la manifestation s’était déroulée dans le calme. Des Français de tous à¢ges, dont beaucoup d’origine maghrébine, avaient défilé sous des drapeaux palestiniens mais aussi algérien, marocain, tunisien, libanais ou français. Nombre des manifestants portaient autour du cou le keffieh, foulard palestinien traditionnel.

Dans la foule compacte, on apercevait les politiques Olivier Besancenot, porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire, et Marie-George Buffet, secrétaire nationale du parti communiste français.

"Gaza, on est tous avec toi", pouvait-on lire sur des pancartes tandis que la banderole de tête réclamait : "arrêt des massacres, sanctions contre Israël".

Soufyane Romdhane, un Français de 20 ans d’origine tunisienne, était venu de Stains (Seine-Saint-Denis) "pour (ses) frères palestiniens". "La situation à Gaza est affreuse et le monde entier est complice", dénonçait son oncle Jamel Najar, 44 ans.

Abdelhakim Guia, 35 ans, tenait dans ses bras un baigneur maculé de peinture rouge "pour que les gens voient quel effet ça fait : les enfants meurent dans les décombres".

Samia Said, une femme de 37 ans enceinte, manifestait "pour demander l’arrêt des bombardements sur Gaza et la levée du blocus". Selon elle, imputer la fin de la trêve au Hamas est une "hypocrisie". "La condition (du cessez-le-feu), c’était la levée du blocus. Les conditions n’ont pas été respectées, avant tout par Israël".

Roland Laffitte, 64 ans, fustigeait pour sa part la "disproportion absolue" de la riposte israélienne. A ses yeux, "c’est véritablement une extermination lente du peuple palestinien".

"Le Hamas est un parti qui a été élu démocratiquement", rappelait de son côté Suleimane Ahmed, 55 ans, en référence aux législatives palestiniennes de janvier 2006, lors desquelles le Mouvement de la résistance islamique avait remporté près de 43% des voix, devançant le Fatah du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas (40%).

Selon lui, "le Hamas voulait instaurer un dialogue de paix" avec l’Etat hébreu mais le gouvernement israélien actuel a voulu faire une démonstration de force à l’approche des élections à la Knesset prévues en février 2009. "Chacun doit montrer à son peuple qu’il est le plus agressif possible".

La manifestation se déroulait à l’appel du collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, soutenue par plus de 50 organisations associatives, politiques et syndicales.

Au moment de la dispersion, des incidents ont éclaté. Juchés sur le toit d’un abribus, des manifestants ont brà »lé des drapeaux israélien et américain. D’après la préfecture de police, entre 400 et 500 jeunes présents en tête du cortège ont lancé des projectiles sur les forces de l’ordre et commis plusieurs exactions au niveau du boulevard Haussmann jusqu’à la place Saint-Augustin. Au total, selon la préfecture, cinq commerces ont été "dégradés ou vandalisés" et deux autres "pillés". En outre, "13 véhicules ont été dégradés, dont un appartenant aux forces de l’ordre, et trois véhicules ont été incendiés dont un appartenant à la police". Vingt personnes ont été interpellées et dix policiers blessés, a-t-on appris de même source. Le calme a été rétabli vers 20h.

Dans le centre de Lyon, entre 7 à 8.000 personnes, selon la police, et 15.000, selon les organisateurs, se sont rassemblées place Bellecour pour demander la fin des raids.

Des manifestations similaires ont réuni à Marseille 3.000 personnes selon la police, et à Bordeaux entre 2.000 et 3.000 selon la police et les organisateurs. Dans cette ville, une pancarte dénonçait "Nuit et Brouillard pour les enfants de Gaza".

Israël a lancé le 27 décembre une offensive aérienne sur la Bande de Gaza, expliquant vouloir mettre fin aux tirs de roquettes des militants palestiniens sur le sud de son territoire. L’opération "Plomb durci" a coà »té la vie à plus de 430 Palestiniens, dont plusieurs dizaines de civils, selon des sources palestiniennes et les Nations unies.