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Enseignement supérieur / recherche : la Ferc-Cgt a été reçue lundi après midi par Valérie Pécresse.

mercredi 16 septembre 2009

La ministre a, pendant près d’une heure et demie, justifié sa politique tant vis à vis de l’Université que des organismes de recherche, politique combattue ces derniers mois par notre organisation et ses syndicats.

Valérie Pécresse a réaffirmé son attachement à une organisation autour de 15 PRES à vocation territoriale (la carte devrait être prochainement rendue publique). Les petites universités pluridisciplinaires devraient s’allier à ces PRES, si elles souhaitent conserver un avenir. Quoi qu’il en soit, cette politique doit conduire à terme à des alliances entre universités. Tous les établissements et leurs personnels ne sortiront pas indemnes de cette politique de réseau.

Sur le front de l’emploi et de la revalorisation des carrières, la ministre annonce des masses budgétaires dédiées mais renvoie aux présidents d’université qui, dans le cadre de l’autonomie, auront le choix d’embaucher ou non des CDI, CDD, de créer ou non des emplois statutaires par l’ouverture de postes dans le cadre d’un concours national. La compensation financière des emplois supprimés en 2008 le leur permettant, dans le cadre des plafonds d’emploi définis par université.

De même, les universités ayant opté pour l’autonomie ont perçu 250 M d’€ (dont 10 % pour les primes) qui s’ajoutent au plan carrière. Dans ce domaine également les primes seront à la discrétion des présidents d’université.

Université à deux vitesses, traitement inégal des personnels sur l’ensemble du territoire, voilà les perspectives défendues par la ministre.

Seules satisfactions : les personnels de catégorie C de recherche et de formation percevront désormais le même taux de prime quelque soit leur grade. Valérie Pécresse souscrit à la demande des organisations syndicales concernant l’intégration des assistants ingénieurs dans le corps des ingénieurs d’étude.

Enfin, dans le cadre du futur « grand emprunt » elle s’engage à obtenir une enveloppe dédiée à la recherche fondamentale.

Vis à vis des organismes de recherche, Valérie Pécresse a confirmé que les décrets organiques du CNRS étaient encore au Conseil d’Etat. Les amendements suggérés par le CSRT, notamment au sujet des missions nationales des instituts, n’ont pas été intégrés, au prétexte que le CS du CNRS avait adopté à une voix de majorité ce texte et que cela suffisait au ministère. Elle a ajouté qu’elle ne comptait pour l’instant confier de mission nationale qu’à l’institut concernant les mathématiques.

Concernant la généralisation du calcul des subventions des unités à coà »t complet (intégration des salaires des titulaires) porté par le responsable de l’ANRT, amenant de fait à mettre les EPST sous un fonctionnement d’EPIC, Valérie Pécresse a indiqué que ce n’était pas sa volonté actuelle.

Au cours de cet entretien, la Ferc a réaffirmé son opposition à la LRU, au décret des enseignants chercheurs. Elle a demandé l’arrêt du démantèlement des EPST.

Montreuil, le 16 septembre