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Assurance maladie : Réaction de la CGT au plan gouvernemental

mardi 29 juillet 2008

Le gouvernement a annoncé les mesures qu’il entendait prendre pour redresser les comptes de la Sécurité Sociale.

Une nouvelle fois, le déficit de la branche maladie de la Sécurité Sociale témoigne de l’inefficacité de la réforme de 2004 et des politiques de déremboursements des assurés sociaux.

Ces politiques ont réduit le pouvoir d’achat, éloigné des soins une partie de la population et pesé sur la croissance économique.

Parmi les mesures évoquées cette fois ci figure une contribution des employeurs sur les primes d’intéressement et des organismes complémentaires sur leur chiffre d’affaire.

La CGT considère qu’il est fondé de demander aux employeurs de contribuer sur l’intéressement. Ces derniers le développent pour éviter d’augmenter les salaires et réduire leur participation au financement de la Sécurité Sociale solidaire.

La contribution demandée aux organismes complémentaires dont le but n’est pas lucratif, comme la mutualité, pose problème. Si cette disposition parait épargner les assurés sociaux, il peut se révéler qu’elle oblige ces organismes à augmenter la cotisation de leurs adhérents.

L’arrêt des exonérations de cotisations accordées aux entreprises, la lutte contre les sous déclarations des accidents du travail de certains employeurs, la sous reconnaissance des maladies professionnelles, le développement de la prévention, une meilleure organisation du système de santé sont des pistes à travailler pour améliorer l’état de santé de la population et les comptes de la Sécurité Sociale.

La CGT renouvelle par ailleurs sa demande d’une réforme de fond du financement de la Sécurité Sociale pour laquelle elle a fait connaà®tre ses propositions notamment : une modulation de la cotisation des employeurs pour inciter les entreprises à investir dans l’emploi et les salaires, une contribution sur les revenus financiers du capital.