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A qui profite la fermeture de Molex ?

Communiqué commun : syndicat CGT de Molex, union départementale CGT Haute-Garonne fédération CGT des travailleurs de la métallurgie

jeudi 6 août 2009

Les salariés de MOLEX sont révoltés par la décision de la direction, de fermer l’entreprise, prenant prétexte des incidents de ces dernières heures. On peut se demander si la ficelle n’est pas un peu grosse.

Les salariés contestent la version de la direction concernant des violences physiques qu’aurait subies un dirigeant de l’entreprise. En revanche, une véritable violence est exercée sur les salariés quand le mardi 4 aout, la direction annonce la rupture unilatérale des négociations avec un repreneur potentiel du fait « qu’il n’y a rien à vendre ». Les salariés contestent cette décision puisque l’étude du cabinet d’expert Syndex sollicité a conclu que l’usine était viable. La direction de Molex s’entête dans son plan de « casse » alors même que Monsieur Estrosi exprimait, la semaine dernière, son espoir de voir aboutir les négociations avec ce repreneur.

Les salariés s’étonnent de la réaction du Ministre qui condamne les salariés, alors même qu’une enquête est en cours. Ils constatent par contre, qu’il n’a aucune réaction sur le refus de l’entreprise d’une reprise de l’activité sur le site.

La direction de l’entreprise Molex a délibérément attisé la tension dans l’entreprise en engageant des vigiles, avec la présence permanente d’un huissier et enfin par sa déclaration de la rupture avec le repreneur. La volonté de la direction est claire : délocaliser la production coà »te que coà »te, d’abord annoncée en Slovaquie, puis en Chine et maintenant aux Etats-Unis. Elle veut décrédibiliser l’action des salariés qui défendent leur outil de travail et leur stock.

La véritable agression c’est la politique menée par la direction de Molexqui condamnerait 300 familles de salariés si la fermeture prévue de l’usine en novembre devenait effective.

En grève depuis le 7 juillet, les salariés avec leurs organisations syndicales exigent le maintien de l’activité de l’entreprise et de ses emplois sur le site de Villemur Sur Tarn.

Villemur sur Tarn, le 6 aoà »t 2009