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2e rendez-vous salarial, les organisations syndicales quittent la séance

mercredi 30 juin 2010

Communiqué du 30 juin

CGC, CGT, CFDT, CFTC, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNSA

Lors du deuxième rendez-vous salarial dont les conditions ne correspondent pas à celles d’une réelle négociation ni sur le fond ni sur la forme, les organisations ont exprimé leur colère et celle des agents publics dans un contexte : de perte de pouvoir d’achat, d’aggravation des conditions de travail, de suppressions massives d’emplois et de « réforme » des retraites. Elles ont refusé que les salariés du public comme du privé paient le prix fort d’une crise dont ils ne sont pas responsables.

Elles ont réaffirmé ensemble que la valeur du point d’indice est l’élément central et prioritaire en matière salariale dans la fonction publique.

Elles ont rappelé également que des mesures, permettant de combler les pertes des années antérieures et de garantir au minimum le pouvoir d’achat pour les années à venir, sont indispensables.

Les organisations ont à nouveau exigé que s’ouvrent de véritables négociations prioritairement sur la valeur du point d’indice.

Le Ministre n’a pas apporté de réponse satisfaisante aux demandes des organisations sur cette question.

Il n’a pas pu revenir sur l’engagement pris en 2008, il s’est contenté de confirmer l’augmentation de 0,5% au 1er juillet 2010.

Le gouvernement évite l’annonce d’un gel des salaires des agents de la Fonction publique pour les années 2012/2013. Il annonce par contre le gel de leur salaire pour l’année 2011. Les années 2012 et 2013, étant renvoyées à d’hypothétiques rencontres d’ores et déjà placées sous de sombres auspices.

Considérant qu’il ne s’agissait pas de négociations salariales, les organisations syndicales ont à nouveau quitté la séance.

Nos organisations, CGC, CGT, CFDT, CFTC, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNSA estiment que pas plus que celle des retraites et de l’emploi, la page des salaires n’est tournée ce soir.

Tout au contraire elles prennent leurs responsabilités et appellent, ensemble, les agents à se mobiliser.



Salaires dans la Fonction publique : Gagner dans l’unité !

Communiqué des organisations CGT de la Fonction publique

Après la puissante mobilisation unitaire du 24 juin, les organisations syndicales de la Fonction publique ont été reçues par le Ministre de la Fonction publique et le Secrétaire d’Etat dans le cadre du « rendez-vous salarial ».

Comme la presse l’a annoncé depuis quelques jours, le Ministre s’est borné à faire la seule présentation d’un bilan gouvernemental de la politique du pouvoir d’achat et n’a fait aucune proposition d’augmentation salariale.

Ce sujet ferait l’objet de discussions lors d’une prochaine réunion autour du 1er juillet.

Devant l’entêtement du Ministre à n’apporter aucune réponse suite à la déclaration unitaire de toutes les organisations syndicales le sommant de faire des propositions immédiates de revalorisation de la valeur du point, les 8 organisations ont quitté la séance.

L’absence d’augmentation salariale d’ici 2013 représenterait 8 % de perte de pouvoir d’achat pour les agents.

Le gouvernement reste sourd aux légitimes revendications exprimées par les personnels. Cette attitude nécessite la poursuite et l’amplification des actions partout et par toutes et tous.

Les 8 organisations syndicales ont d’ores et déjà prévu de se revoir avant la prochaine réunion annoncée.

Montreuil, le 25 juin 2010


DECLARATION COMMUNE

Les organisations FO, CFDT, CGT, CFTC, FSU, UNSA, SOLIDAIRES, CGC ont exprimé ensemble, et sans attendre, des préoccupations majeures à l’ouverture de ces négociations salariales triennales.

En annonçant un plan de 100 milliards d’euros d’économies d’ici 2013 dont 45 milliards de réduction des dépenses publiques, le gouvernement affiche son intention de poursuivre et amplifier ses mesures d’austérité dans la Fonction publique.

Depuis plusieurs jours, des informations filtrent d’un peu partout sur le fait qu’aucune augmentation ne soit à l’ordre du jour pour les années 2011, 2012 et 2013, voire que la très insuffisante revalorisation de 0,5 % prévue pour 2010 pourrait être supprimée !
Ces pratiques semblent malheureusement d’ailleurs devenir une très fà¢cheuse habitude. Des négociations bouclées pour l’essentiel avant même qu’elles ne commencent, ce n’est pas notre conception du dialogue social !

La stagnation à sa valeur actuelle du point d’indice, élément central des traitements des agents de la Fonction publique, et ce jusqu’en 2013 inclus, provoquerait une chute sans précédent du pouvoir d’achat de tous les personnels. Celle-ci serait en outre encore aggravée par l’augmentation annoncée des cotisations retraites des fonctionnaires.

Une telle perspective est inacceptable !

Nos organisations ont affirmé de nouveau que la valeur du point d’indice est l’élément central et prioritaire en matière salariale dans la Fonction publique.

Des mesures permettant de combler les pertes des années antérieures et de garantir au minimum le pouvoir d’achat pour les années à venir sont indispensables.

C’est pourquoi, elles ont demandé des réponses positives et immédiates à leur interpellation sur la valeur du point d’indice, seule à même d’assurer une progression du pouvoir d’achat de tous les agents.

Face aux refus des ministres d’apporter quelque réponse que ce soit, les organisations syndicales ont quitté la séance.

Le gouvernement, par son attitude méprisante, porte l’entière responsabilité de cet échec.
Les organisations syndicales vont se retrouver pour décider ensemble des suites à donner.

Paris, le 25 juin 2010