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La mobilisation des salariés a fait reculer PSA

jeudi 1er novembre 2012

Les salariés d’Aulnay ne se sont pas laissés diviser.

La direction voulait nous diviser en essayant de muter (en provisoire !) toute une partie d’entre nous, sans avoir discuté d’aucune des conditions et sans aucune garantie.

C’est le rejet massif des salariés de cette division qui a fait reculer la Direction. Ce rejet s’est traduit notamment par la motion des syndicats d’Aulnay contre, signé par plus de mille salariés en une journée ! Et le 25 octobre, la pression a été mise par 400 salariés qui se sont rendus à Paris et une centaine de salariés qui sont allés à Faurécia Méru (filiale à 57 % de PSA ) qui fabrique les planches de bord C3, DS3, 208, espace Renault et Smart.

La direction centrale a donc dès le début de cette réunion du CCE renoncé à sa manœuvre de division sur les mutations qui s’est finalement retourné contre elle puisqu’elle a dà » accepter un début de négociation. Un 1er rendez-vous est prévu le 7 novembre à Paris pour établir un calendrier de réunions, la composition des délégations et les « thèmes » abordés.

La CGT a insisté pour élargir les délégations syndicales aux salariés non-syndiqués.

Ces négociations doivent aboutir à un accord groupe mais il faut aussi un accord spécifique pour Aulnay qui est forcément un cas à part.

PSA va vouloir faire des négociations express, bouclées en 2 mois. Pas question ! Ce sont les salariés et eux seuls qui décideront quand les négociations seront terminées.

Il faut constituer le cahier de revendications des salariés et l’imposer.

Pour les réunions du 7 novembre et la réunion tripartite du 8 novembre (avec le Préfet et PSA) il est impératif de présenter un cahier de revendications unique regroupant toutes les revendications des salariés.

Cela veut dire qu’il faut que tous les salariés continuent à mettre par écrit leurs revendications. Ensuite, il faudra les réunir en un cahier unique qui devra être validé par le plus grand nombre de salariés en Assemblée Générale.

Réunion tripartite à Bercy du 25 octobre : une opération de communication.

Comme nous l’avions prévue, il n’en est rien ressorti : PSA n’a strictement rien cédé et le Gouvernement, en la personne de Montebourg, n’a strictement rien demandé. Nous avons rappelé les revendications des salariés et dénoncé la politique de PSA à Aulnay de faire monter la tension notamment avec les retraits illégaux sur les payes.


7 milliards pour garantir les profits de PSA et rien pour garantir nos emplois.

Le Gouvernement va garantir à hauteur de 7 milliards les emprunts de la Banque PSA Finance. Une banque pourtant bénéficiaire ces dernières années (271 millions d’€ de bénéfices au 1er semestre) et qui dispose de 8 milliards de liquidités d’après le directeur financier de PSA.

C’est une provocation supplémentaire, de garder grand ouvert le robinet des aides publiques (nos impôts) pour PSA, alors que l’entreprise s’apprête à licencier et affirme que cette aide de l’Etat ne change rien au plan de suppressions d’emplois !

Pour défendre nos emplois, imposer nos conditions et nos garanties nous ne pouvons compter que sur notre propre force, notre nombre et notre détermination.

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