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Audience du 3 décembre 2008 sur les réseaux « ambition réussite »

vendredi 5 décembre 2008

Présents

Monsieur Blanquer le recteur de l’académie

Monsieur Azouz IPR

des IPR

des IEN

Principale adjointe du collège Debussy à Aulnay

Principal collège RAR orly

Principal bondy

une prof référente

une secrétaire du comité executif

Inspectrice d’académie adjointe 94 Marie-Françoise Crouzier

syndicats : cgt educ’action, sud, se unsa, cfdt et snes
(pour la CGT : Emilie Olivier, Jean Chambon)

Introduction par le recteur :

Monsieur le recteur rappelle les raisons de cette réunion. Une certaine inquiétude sur l’évaluation des réseaux ambition réussite de la part des organisations syndicales. Il rappelle que cette réunion est quelque chose d’important mais non d’urgent !

Monsieur Azouz ( qui a pris le relai de Monsieur Dufour IPR) poursuit avec l’exposé général. Il apporte des précisions sur la teneur de cette réunion : elle se veut ouverte ( les organisations syndicales ont été invitées), informelle ( comme le groupe de travail sur la violence) et tout le monde pourra s’exprimer.

Les résultats concernant les RAR sont imparfaits : des choses ont été obtenues et des choses sont à améliorer. Comment pouvons-nous être plus efficaces ?
Quelle évaluation pouvons nous faire de ce d ispositif : les débats permettront de préciser les indicateurs qui seront utilisés.

Un IPR référent est chargé pour chaque RAR de faire cette évaluation. Il y a 21 RAR dans l’académie ce qui signifie 21 résultats différents. Le premier bilan qui est tiré est celui-ci : l’application de ce dispositif est différent d’un RAR à l’autre.

Les RAR dans l’académie

Il y a 3 RAR en seine-et-marne, 16 en Seine-saint-denis et 2 dans le Val de marne. Les RAR concernent une école sur quatre, un collège sur trois. 144 écoles sont concernées par le dispositif. L’effectif des élèves permet en moyenne d’avoir 20 élèves par classe.

Pour accompagner chaque RAR, un IPR référent apporte son expertise, il accompagne l’installation. Le réseau est piloté par un comité exécutif composé du chef d’établissement, de son adjoint, des directeurs d’école, des professeurs referents, du directeur de SEGPA, d’IPR. Le comité exécutif signe un contrat qui est guidé les objectifs suivants :

- combattre l’échec scolaire

- acquérir le socle commun de connaissance

- réduire l’écart entre les établissements RAR et non-RAR

- développer l’excellence

Il est le pilotage pédagogique du RAR : il met en place les PPRE, il analyse les résultats des évaluations nationales, il s’interroge sur comment les p rofesseurs de collège peuvent intervenir dans le premier degré. C’est le lieu o๠on pose les problèmes.

Les axes de réflexions ( spécificités) sur les RAR

Liaison écoles collège

Les RAR renforcent le lien premier et second degré : il y a une certaine fluidité entre les deux. Les PE sont satisfaits de rencontrer les professeurs de collège. Des projets sont mis en place ( par exemple autour de la vie scolaire : sur l’absentéisme)

Les professeurs « supplémentaires » ( cf BO n° 14 du 6 avril 2006) : ils sont quatre dans chaque RAR. 27% en lettres, 24% de PE, 17% en mathématiques, 9% en technologie, 7% en anglais, 6% en histoire géo et 10% en arts plastiques, SVT, EPS....

Ils ont une lettre de mission qui peut être très variée : ATP, organisation du travail des assistants pédagogiques, travail sur la maà®trise de la langue, PPRE, intervention dans le premier degré, les partenariats...
Les professeurs référents sont chargés de suivre les assistants pédagogiques qui ont des tà¢ches très variées : ATP, co-intervention ( ils n’existent qu’au collège).

La politique de formation

En direction des professeurs référents et des secrétaires ( coordonateurs) du comité exécutif
Il y a eu 58 aides-négociées en direction d’équipes pluri disc iplinaires : 25 en 2006-2007, 23 en 2007-2008. Les thèmes sont variés : analyse de pratique, ATP, aide aux élèves en difficultés, évaluation par compétences...
Est prévu le18 juin une formation pour les PLC2 : formation sur l’éducation prioritaire.

Ouverture culturelle sur l’extérieur : cinéma, sport, musique, média. Partenariat avec des musée exemple le musée de Saint-Denis, LIMA....

L’expérimentation.

est suivie par la cellule pédagogique de l’I.A. et l’IPR référent. Le type d’expérimentation :travail sur un groupement de compétences français-mathématiques par exemple.

L’école ouverte

En 2007, 2430 élèves y participent. Il s’agit de l’école pendant les vacances ou le mercredi après-midi. Il peut s’agir de rémédiation, préparation au brevet ou ouverture culturelle ( théà¢tre, sorties...)

La relation avec les familles à travers la remise des bulletins, des cours d’alphabétisation, cérémonie de remise du brevet, conférence à destination des parents, profs..., explication des enjeux de l’orientation aux parents, intervention d’association comme l’association des femmes-relais, mise en place d’un espace parents clairement identifié.

CESC Ils sont actifs. ( police, ratp, partenaire...) Interventions sur le SIDA, le tabagisme, les premiers secours....

Evaluation=2 0 : selon la circulaire 2006 c’est le comité exécutif qui doit le faire. Il y a 21 contrats et certains proposent des indicateurs d’évaluation.

Conclusion provisoire

Les points positifs

Il y a des progrès dans la liaison premier second degré. Il y a plus de proximité. Les enseignants de collège sont bien accueillis dans les écoles et les IEN sont très favorables à leur venue. L’apport des uns et des autres est très bénéfique. La représentation du collège pour les élèves de primaire a évolué depuis trois ans ( leur vocabulaire est plus positif). L’entrée au collège est dédramatisé et le lien avec les familles se retisse.
Les résultats du brevet ont évolué : l’écart entre les établissement RAR et les autres se rétrécie. L’évaluation 6e montre le même progrès.
Au niveau de la vie scolaire on note un recul de l’absentéisme et des conseils de discipline.

Le point négatif

la liaison collège-lycée


L’accompagnement éducatif

N’existait que dans les EP1 au départ.Les 21 RAR ont mis en place l’accompagnement éducatif. 250 collèges sur l’académie se sont engagés dans l’accompagnement éducatif.
Pour les RAR 45% des élèves ont été concernés par l’accompagnement éducatif. C’est « une belle réussite ». I l recouvre trois domaines : l’aide aux devoirs, le sport, la culture ( et maintenant un quatrième : l’anglais). Le domaine le plus concerné est le soutien, suivi par la culture et le sport.

17 RAR sur 21 ont mis en place l’école ouverte. L’objectif est de l’étendre à tous.

Conclusion du recteur :

Concernant les RAR il y a une dimension psychologique. Le terme « ambition réussite » est valorisant ( c’est là o๠l’on fait le plus d’efforts). Les RAR sont devenus le centre du système et ne se trouvent plus dans la périphérie. Ce qui est expérimenté en RAR est ensuite généralisé. ( exemples : accompagnement éducatif, cartable en ligne).
Le recteur glisse l’idée que trop de moyens peut nuire. Le coeur du métier est la « pédagogie ». Les moyens ne sont pas tout !

Débats

Monsieur le recteur insiste sur les efforts à fournir dans la liaison collège-lycée.

Question de la cgt

Le qualitatif ne se mesure pas. L’important est la stabilité des équipes ( problème pour les assistants d’éducation). Les enseignants sont soumis à l’injonction d’accroà®tre leur productivité. On leur demande plus d’efficacité. Comment faire ? Les objectifs ne sont pas toujours faciles à atteindre. Dès lors qu’il faut rendre des comptes, l’indicateur choisi est souvent quantitatif ( et non qualitati f). Ces indiqueurs ciblent les ZEP et les RAR alors comment voir l’écart entre les ZEP et les non-ZEP ? L’indicateur des résultats du brevet est-il fiable sur une si courte période ? Ce n’est que sur une longue période qu’on peut évaluer les effets réels d’un tel dispositif.
Les assistants pédagogiques sont précaires ( beaucoup ne les connaissent même pas !). La continuité des équipes est un critète important.

Réponse du recteur

La longue durée est ce qui est recherché. C’est l’intérêt des RAR ( trois ans : une certaine ancienneté). L’évaluation est imparfaite par manque de temps. Le recteur est d’accord sur l’importance de la pérénité des équipes mais voit une difficulté à ce que les assistants pédagogiques soient stables. « Il y a une logique d’efficacité au travers des résultats des élèves. » On est capable d’évaluer l’efficacité d’une vie scolaire ! On ne doit pas opposer qualitatif et quantitatif. Besoin de clarifier les objectifs.


Question d’un syndicat

Y a t il beaucoup de demande de dérogation pour ces établissements ?

Réponse principal d’un collège de Bondy

Il ya eu quatre demandes de dérogation et quatre arrivées dans le collège. Les incidents ont diminué de 47% et les exclusions par conseil de discipline de moitié ( de 18 à 9).


Question d’un syndicat

Les moyens dans les E P2 et EP3 n’ont pas augmenté et ils se sentent démunis.
Sud revient sur ce qu’a dit le recteur « trop de moyens n’est pas synonyme d’efficacité ». Obscurité concernant les mutations ( prof réferents).

Réponse du recteur

Evaluation sur l’accompagnement éducatif : il y a plus d’implication des parents ( un bilan va être fait sur une quarantaine de collèges sur l’accompagnement éducatif).
Des étudiants vont faire des stages dans les EP2.( Monsieur Azouz ajoutera : on a pas retiré les moyens aux EP2 et EP3)

Principale adjointe collège Debussy à Aulnay

Amélioration dans le lien avec les familles. Des élèves veulent venir à Debussy ! Un adulte relai guidé par la direction fait ce lien. Il y a deux parents à chaque conseil de classe pour la première fois.

Réponse du recteur

Un renversement peut se faire vite. L’implication des parents est essentiel.
Sur le trop de moyens ( sorties visites tutorat...) trop enveloppant. « Il faut de l’enveloppant et du pénétrant ! »
Sur le mouvement, les néo-titulaires ne vont pas en RAR sauf s’ils le souhaitent.

( départ du recteur)

Monsieur Azouz propose un sommaire

1 les liens premier second degré

2 les référents

3 les partenariats

4 l’école ouverte

5 les familles

6 le pilotage de réseau

1 les liens premier second degré

IEN de bondy

Le com ité exècutif se réunit régulièrement, il est cadré et permet de se poser. Tous les directeurs sont présents, les chefs d’établissement, les IEN, IPR et les profs référents.
Problématique de l’abondance : il faut mettre en cohérence les biens venant de la politique de la ville avec les dispositifs éducatifs. Le comité permet un échange de pratiques entre l’école et le collège.

IEN RAR Elsa triolet

Si le travail entre premier et second degré s’est développé, il manque maintenant une cohérence transversale. Ces échanges ont permis d’avoir une culture commune ( directeur école, principal collège. IEN IPR). Quelle place pour la maternelle ?
Faut-il créer un super comité exécutif ?


Jean ( cgt)

D’accord avec le fait que ça manque de transversalité. Le temps de concertation dans les équipes ne peut se faire par manque de temps. Si le comité discute quelle répercussion sur les équipes ? Quand cela se fait-il ?

Une secrétaire de comité exécutif ( coordo)

C’est son rôle en tant que secrétaire du comité exécutif de faire le lien entre les établissements.

Jean ( cgt)

Le prof qui fait ses 18 heures n’a pas le temps de profiter de ces échanges. Concrètement à quel moment peut il échanger ? ( la principale adjointe de Debussy dira plus loin que dans son collège parfois réunion sur20les heures de cours et parfois en dehors)

question syndicat

Beaucoup de profs ne participent pas aux échanges écoles collège.

Chef d’établissement Orly

Evolution dans le sens positif de la RAR d’orly qui avait mal démarré.

présentation de la « malette des parents »

2. Les profs référents

Question cgt

Le statut de ces profs : problématique de la décharge et de la communication avec les autres profs. Pas le temps d’être associés.

Il y a eu 529 inspections pédagogiques dans les RAR.

Prof référente ( PE)

RAR de Meaux Henri Dunand. A travaillé sur le lien école collège sur niveau 6e, 5e. Beaucoup de travail en groupe et en co-intervention : au collège 2 profs et un assistant pédago et en primaire ( 2 profs).

Secrétaire comité

La co-intervention ça ne s’improvise pas. Besoin de formation.

Un chef d’établissement

La multiplication des adultes peut être négatif s’ils changent trop.

Jean ( cgt)

La lettre de mission des profs référents peut être très différentes suivant les RAR, tout comme le profil pour être recruté.

Monsieur Azouz

Les lettres de mission donnent lieu à des négociations avec les profs référents.
Ils ne sont pas surchargés de travail, c’e st un travail différent.
Ils peuvent contacter Monsieur Azoue via la liste AMBRE pour tous les problèmes relatifs à leur carrière.

Intervention du SNES

pas favorable à ces réseaux. difficulté scolaire dans les autres établissements.Demande égalité pour tous.

Les autres points n’ont pas été abordé.