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PSA : projet d’accord concernant le plan de suppressions d’emplois et de licenciements

mardi 12 février 2013

La direction PSA a présenté aujourd’hui aux syndicats un projet d’accord concernant le plan de suppressions d’emplois et de licenciements.

Ce projet ne comporte aucune avancée ni sur le nombre d’emplois qui seraient supprimés ni sur le calendrier des licenciements envisagées et de la fermeture de l’usine d’Aulnay.
La CGT a rappelé sa revendication d’un maintien de la fabrication de la C3 à Aulnay jusqu’en 2016, qui permettrait de trouver des solutions acceptables pour tous les salariés concernés

Au cours des dernières semaines et grà¢ce à l’action des salariés d’Aulnay, la direction PSA a apporté quelques aménagements à l’accompagnement social des suppressions d’emplois : suppression des critères pour toucher la prime de mobilité pour les salariés qui seraient reclassés au sein du groupe, allongement du congé de reclassement, revalorisation partielle des indemnités de rupture et allongement à 36 mois du dispositif de fin de carrière anticipé des seniors. Ces avancées sont les premiers fruits de la grève, ils en appellent d’autres.

En effet, la délégation CGT considère que le projet d’accord est encore trop éloigné des revendications des salariés d’Aulnay et de Rennes et notamment des 2 exigences que sont

1) La garantie d’un CDI pour tous

2) Une véritable préretraite pour les anciens.

A titre d’exemples :

- En matière de mobilité sur d’autres sites PSA, la direction ne prend aucun engagement concernant le maintien de la qualification, la résolution des problèmes de logement et de transport.

- Les promesses de ré-industrialisation des sites d’Aulnay et de Rennes n’offrent aucune garantie en matière de quantité, de qualité et de pérennité des emplois.

- Les congés de reclassement n’offre pas de garantie sérieuse qu’à leur issue, les salariés ne vont pas se retrouver à Pole Emploi.

- Les indemnités de rupture sont à minima.

- Enfin le dispositif senior laissera sur le carreau des centaines salariés, trop jeunes pour en bénéficier et trop à¢gés pour avoir une chance raisonnable de retrouver un travail.

La CGT appelle donc les salariés à s’exprimer sur ce projet d’accord et à poursuivre les actions pour obtenir les garanties qu’ils sont en droit d’exiger.

Paris, le 12 février 2013

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