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Actualité

Jeudi 28 avril 2011 :<P>Agir pour l’amélioration des conditions de travail et la reconnaissance de la pénibilité

mercredi 20 avril 2011

Les unions régionales CFDT, CGT,
FSU, UNSA Solidaires
proposent aux salariés d’agir pour la
reconnaissance de la pénibilité, la
possibilité de départs anticipés.

Elles proposent également de participer
à un rassemblement régional unitaire
le jeudi 28 avril,
à partir de 12 heures à 14 heures
devant le MEDEF
afin d’interpeller le patronat

Rendez vous place Ecole Militaire
(avenue Bosquet)
(métro école Militaire)


« 4 pages » de la CGT sur la pénibilité
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Tract de la FERC-CGT sur la pénibilité

« La CGT est déterminée à redonner au travail son caractère humain. C’est tout le sens de la journée d’action du 28 avril 2011. C’est avec votre engagement, votre participation active à cette action que nous réunirons, ensemble, les meilleures conditions pour que nos revendications soient entendues ». Bernard THIBAULT

Depuis des décennies, pour augmenter la rentabilité, les entreprises ont mis une pression sans précédent sur les conditions de travail, elles ont dévalorisé les qualifications, développé la précarité. Cette logique se concrétise par des effets néfastes sur la santé des salariés et a négativement affecté toutes les dimensions de la vie humaine, freinant le développement social.

Le refus largement majoritaire des salariés du report de l’à¢ge de la retraite qui s’est concrétisé dans le mouvement de 2010 portait l’ensemble de ces questions. L’idée de travailler dans ces conditions deux ans de plus est d’autant plus insupportable.

Il est inacceptable qu’au 21e siècle, des femmes et des hommes usent leur santé au travail, vieillissent prématurément et ont une espérance de vie réduite à cause du travail. Il est urgent pour ces salarié(e)s qu’un dispositif de réparation leur permette de bénéficier d’un temps de retraite équivalent aux autres salarié(e)s et en bonne santé. Ce qui passe par un droit à une retraite anticipée. Ce n’est que justice sociale.
Mais il est aussi urgent de reconnaà®tre le travail, de développer des politiques de prévention.

Revaloriser le travail, le mettre au service de la satisfaction des besoins humains fondamentaux, reconnaà®tre celles et ceux (les travailleurs-(euses)) qui créent les richesses en mettant en œuvre leurs capacités physiques et intellectuelles au service du développement de la société est indispensable.

Dans les champs de syndicalisation de la FERC, il est aussi nécessaire de faire reconnaà®tre la souffrance et la pénibilité au travail car les salariés n’y sont pas épargnés. L’organisation du travail qui leur est imposée impacte de plus en plus leur santé. La volonté du gouvernement de voir nos secteurs devenir rentables et compétitifs a des conséquences lourdes sur les conditions de travail.

- La politique actuelle qui vise la destruction de ces mêmes services publics pour les offrir au secteur marchand entraà®ne une perte de repères de la part des personnels qui ne se retrouvent plus dans ce qu’on leur demande. Ils ont l’impression que leurs missions sont totalement dénaturées et leur travail dévalorisé.

- La diminution drastique des personnels entraà®ne une forte détérioration des conditions de travail.

- La multiplication des tà¢ches imposées entraà®ne une surcharge de travail et une nette augmentation du temps de travail des agents qui veulent continuer à « bien faire » leur travail, notamment dans l’optique de satisfaire les besoins exprimés par la population, essence même des services publics.

- La RGPP qui impose la fusion et le démantèlement de certains services entraà®ne la mobilité forcée des personnels.

- La précarisation des emplois qui connaà®t une hausse exponentielle conduit tout autant à la dégradation des conditions de travail.

Cette volonté gouvernementale de casser nos services publics d’éducation, de formation et de la culture intensifie la pénibilité du travail et est une réelle violence psychique infligée aux personnels. Fatigue, stress, maladies professionnelles (TMS, cancers, etc.), dépressions pouvant entraà®ner des actes suicidaires en sont la conséquence.

La FERC dit « stop » à cette gestion managériale. Elle revendique :

- L’arrêt des suppressions de postes.

- Un nombre suffisant de personnels titulaires afin de satisfaire aux besoins et au bon fonctionnement des services publics.

- L’arrêt du recours au travail précaire et la titularisation des personnels.

- La création d’une réelle médecine du travail dans nos secteurs et la mise en place de CHSCT là o๠ils n’existent pas.

- La reconnaissance collective de la pénibilité au travail dans ces secteurs.

Pour l’ensemble de ces raisons, la FERC appelle les personnels
à participer aux actions qui auront lieu le jeudi 28 avril
pour revendiquer la reconnaissance de la pénibilité de leur travail.