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Epreuve de contrôle du baccalauréat professionnel : les personnels ont été entendus !

Communiqué de la CGT-Educ’action

jeudi 14 janvier 2010

Concernant l’épreuve de contrôle du baccalauréat professionnel, de nouvelles modalités vont être mises en place pour la prochaine session, celle de juillet 2010. Elles seront examinées au CSE de janvier.

Nous nous félicitons de cette annonce qui répond aux très fortes critiques exprimées par la CGT Educ’action et les collègues l’an dernier. Les conditions dans lesquelles avait été imposée cette première épreuve de rattrapage du bac pro étaient inacceptables.

Dès décembre 2008, les représentants de la CGT Educ’action, au Comité Interprofessionnel Consultatif et dès la discussion du texte au Conseil Supérieur de l’Education, avaient exprimé leur total désaccord, non pas sur l’existence de cette épreuve, mais sur les modalités décidées dans la plus grande précipitation par le ministère de l’Education.
Notre organisation avait été à l’initiative d’une riposte intersyndicale en appelant à signer massivement une pétition et avait déposé un préavis de grève en juillet.

Plus de 4 000 pétitions avaient été remises par la CGT au ministère pour exiger des nouvelles modalités. L’action a payé, et les dispositions proposées vont dans le sens de ce que nous exigeons : un caractère disciplinaire aux épreuves orales, une meilleure prise en compte de l’enseignement général dans cette épreuve.

Projet de modification de l’épreuve de rattrapage

Cependant, il y a encore des améliorations à apporter, c’est pourquoi la CGT Educ’action proposera au CSE un amendement au texte du ministère de l’Education nationale :

passer à un temps de 15 min pour la préparation et l’évaluation des candidats pour chacune des deux épreuves (au lieu de 10 min prévues dans le projet).

Nous exigeons aussi de rediscuter rapidement le décret qui fixe le coefficient de cette épreuve de rattrapage. De notre point de vue, ce coefficient doit correspondre à la moitié de celui des épreuves d’admission en enseignement général (écrites ou en CCF), soit un coefficient de 12, et non pas un coefficient de 24 tel qu’il était en 2009.

Cette avancée significative pour les élèves et les personnels ne doit pas cacher la profonde régression que constitue la réforme du bac pro 3 ans.

Montreuil, le 14 janvier 2010