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Actions contre la généralisation du bac pro en 3 ans

mardi 15 janvier 2008

Au niveau national et régional :

L’intersyndicale nationale « Enseignement professionnel » a programmé une semaine d’action du 10 au 14 mars, comportant un temps fort le 13, avec dépôt d’un préavis de grève et conférence de presse, relayés dans les académies en initiant par le même type de démarches (remise des pétitions aux rectorats, conférence de presse locale). Adresse plus particulière aux élèves et à leurs parents durant cette semaine (matériels en cours de réalisation) tout en poursuivant les actions, notamment les votes de motions dans les conseils d’administration.

Plus d’infos prochainement.


Réunion de délégations d’établissementà la bourse du travail de Paris le 20 février


Communiqué de l’intersyndicale RP suite à la manifestation du 30 janvier


L’intersyndicale de la Région Parisienne appelle à une manifestation Régionale le 30 janvier

La CGT-Educ’Action Paris-Créteil-Versailles est à l’origine de cette initative


L’intersyndicale de la Région Parisienne appelle à la grève le 24 janvier


L’intersyndicale nationale soutient toutes les actions et appelle à la grève pour le 24 janvier.

Télécharger le « 4 pages » spécial de l’UNSEN-CGT.


Plusieurs syndicats (SNETAA, SE, SGEN, SNALC) ont signé un protocole de discussion proposé par le ministère.
Si ce document met en perspective une concertation sur les évolutions de l’enseignement professionnel, si une nouvelle note de X. Darcos aux recteurs tempère l’ampleur des "expérimentations" en 2008, ce qui est dà » aux différentes mobilisations, par contre le cadre et l’objectif restent bien les mêmes : la généralisation des Bac Pro 3 ans, à échéance de la rentrée 2009.

C’est pourquoi nous avons décidé de ne pas signer ce protocole.

La mobilisation doit donc se poursuivre et s’ancrer dans les établissements. Elle passe par un très large déploiement de toute notre organisation pour la porter à un niveau permettant d’obtenir des avancées significatives, allant au-delà du "gel" de la mesure pour 2008.

Nous voulons discuter de toutes les problématiques qui concernent l’enseignement professionnel sans le carcan de la généralisation du bac pro en 3 ans.

L’effort à fournir sera d’autant plus conséquent que la situation unitaire va devenir compliquée.

Lire le communiqué de presse de l’UNSEN-CGT


Une rencontre de l’intersyndicale nationale avec le ministre s’est déroulée mardi 11 Décembre. Lire la déclaration de l’intersyndicale.

L’Intersyndicale nationale s’est tenue dans les locaux de la CGT à Montreuil le jeudi 13 décembre 200, en présence du SNUEP-FSU, du SE-UNSA, du SGEN-CFDT, de SUD-EDUCATION, du SNFOLC et du SNALC. Le SNETAA y était invité mais n’est pas venu. Celui-ci a décliné l’audience intersyndicale du mardi 11 décembre ; il a été reçu seul ensuite.

Lire le communiqué commun et la lettre adressée à Xavier DARCOS exigeant qu’il apporte des réponses aux questions posées lors de l’audience précédente, c’est-à -dire l’abandon de sa note du 29 octobre.

Nous avons proposé la poursuite de l’action en janvier en précisant que la Commission exécutive de l’UNSEN souhaitait une amplification de la mobilisation dès la semaine prochaine (du 17 au 21 décembre) en multipliant les initiatives déjà prises (AG, réunion dans les établissements, conférence de presse, grève et rassemblement académique). Nous avons proposé le principe d’une grève mi-janvier si, d’ici là , X. Darcos n’est pas revenu sur sa décision de généralisation des Bac Pro en 3 ans.

Le 20 décembre, le jour de la tenue de la CPC nationale, nous tiendrons une conférence de presse confédérale CGT pour expliquer notre position en ce qui concerne cette réforme.

Il n’est pas apparu possible de tenir une conférence de presse intersyndicale car les positions sur le fond vis-à -vis de cette réforme (et non pas sur l’exigence du retrait de la note du 29 octobre) ne sont pas unanimes pour une expression commune.

Par ailleurs, par un communiqué diffusé par l’AEF, le Snetaa annonce que le ministre aurait promis la « suspension » de sa note aux recteurs du 29.10. Cette annonce est mensongère, nous avons contacté le cabinet du ministre vendredi 14.12, qui nous a dit que ce n’était pas le cas. La note du 29 octobre est, à ce jour, maintenue et la concertation proposée ne se fera, dans l’état actuel, que sur la base de l’objectif de la généralisation du bac pro 3 ans que nous refusons.
L’annonce par le Snetaa d’implantation de sections de BTS n’est aujourd’hui nullement présente dans les écrits ministériels.
Cette annonce de la direction nationale sert surtout à masquer le virage à 180° qu’elle vient de faire sur l’abandon de la lutte contre la généralisation du Bac Pro en 3 ans et les suppressions de sections BEP.
Dans les faits, l’augmentation des sections de BTS, que nous revendiquons syndicalement, ne doit pas se faire en prenant les moyens sur les formations Bacs professionnels et sur l’existence des sections BEP.
La durée de formation en 4 ans est pour nous nécessaire pour certaines filières, l’acquisition des contenus professionnels est trop importante pour se faire, aujourd’hui, en 3 ans. De plus, pour une forte proportion d’élèves qui entre aujourd’hui dans la voie professionnelle par le BEP, puis le Bac pro., 3 ans est une durée insuffisante pour acquérir un réel niveau IV.

La prochaine intersyndicale nationale se tiendra le jeudi 20 décembre à 16h dans nos locaux.


La CGT-Educ’Action a été reçue en audience avec X. Darcos le 4 décembre (lire le communiqué du 6.12) et les réponses apportées à nos questionnements, n’ont pas modifié notre appréciation globale de la situation et des enjeux.

Le ministre et ses collaborateurs ont défendu le bien fondé de la généralisation du bac pro 3 ans.

L’objectif de la réforme serait de « vivifier » la voie professionnelle, de la rendre plus attractive pour conduire davantage de jeunes au niveau IV. Les sorties post BEP sont très importantes, avec un diplôme de niveau V de moins en moins reconnu par les employeurs. Actuellement sur 100 élèves admis en seconde professionnelle (1re année de BEP), 39 se retrouvent en terminale bac pro et 30 sont diplômés.
Les cursus 3 ans devraient donc attirer davantage de jeunes, notamment ceux qui, aujourd’hui, choisissent une autre orientation et donc le meilleur niveau scolaire, et devraient tirer l’ensemble vers le haut.

Le ministre a tenu à rappeler :

1. que son objectif n’était pas de faire des économies budgétaires en soulignant qu’à terme cela coà »terait même plus cher car le nombre de poursuite d’étude post bac augmentera,

2. qu’il ne proposait pas la suppression du BEP,

3. que la finalité des diplômes restait inchangée.

Sur la mise en œuvre de la réforme, il a admis que des rectorats avaient été un peu loin dans l’ampleur des transformations, et qu’il était intervenu pour calmer le jeu, mais il reste globalement sur le rythme prévu. L’ensemble des transformations des secondes professionnelles devrait être bouclé en 2009, avec une réforme menée à terme en 2012.
Cependant certaines filières, par exemple celles des formations du domaine des métiers d’art, pourraient ne pas être concernées. Par contre, les formations du tertiaire et certaines filières industrielles sont particulièrement visées par les transformations.

Sur le fond, l’UNSEN se prononce pour que de plus en plus de jeunes accèdent au niveau IV, qui devrait devenir le premier niveau de formation. Cet objectif pose la question des acquis scolaires à l’issue du collège. L’enseignement professionnel ne doit pas être pensé et conçu comme la solution à l’échec scolaire. L’accès massif au niveau IV de formation est conditionné par la résolution du problème de l’échec.
Pour la CGT, la voie normale d’accès au bac pro, c’est le BEP/Bac pro (2+2). Il y a une cohérence pédagogique avec les BEP largement conçus comme des propédeutiques aux bacs pro.

Les conseillers du ministre insistent beaucoup sur les redondances repérées dans les référentiels. Sans nier qu’il pouvait en exister, nous avons souligné que l’approfondissement des thématiques proposées n’étaient pas le même dans les BEP et les Bac pro.
Nous pensons que le parcours en 3 ans est possible pour les élèves sous certaines conditions et en tout état de cause en gardant la possibilité du parcours 2+2. C’est d’ailleurs une des conclusions du rapport de l’Inspection générale (Prat).

La cause des départs (importants) des élèves à l’issue de la terminale BEP est en grande partie due au fait qu’il existe davantage de sections de BEP que de sections de bac pro. N’est-elle pas aussi à rechercher dans les difficultés scolaires que rencontrent beaucoup d’élèves ?
Avec la généralisation du bac pro 3 ans, les sections de BEP disparaà®traient. Le BEP tel qu’il existe aujourd’hui reste pourtant un diplôme de référence dans certaines branches professionnelles.
Le nouveau BEP qui sera proposé relève plus d’une attestation de présence que d’un véritable diplôme. (Comme cela se pratique déjà dans certains pays européens comme par exemple l’Angleterre).
Nous n’avons pas eu de précision sur la transformation des secondes professionnelles qui devraient être redéfinies sur des champs professionnels plus larges.

Une réflexion pédagogique sur les contenus a-t-elle été conduite en amont ? Pour l’instant, les Commissions Professionnelles Consultatives n’ont été saisies d’aucune mission en la matière.
On est bien là en présence d’une réforme technocratique, une réforme structurelle qui s’exonère de la réflexion pédagogique. Ce simple constat devrait conduire à une attitude de bon sens qui consisterait à geler la réforme et à poser les problématiques d’ensemble avec les acteurs concernés, d’autant qu’au-delà du désaccord exprimé avec force par les personnels, il y a du scepticisme parmi l’encadrement de l’Éducation nationale.

Nous avons voulu attirer l’attention sur l’impact que cette réforme structurelle aurait sur la voie technologique. Aucune réponse satisfaisante ne nous a été donnée. Nous n’avons eu aucune précision sur le devenir de la réforme de la filière STI : abandonnée ? différée ? L’absence de réponse est inquiétante.

Le ministre nous a proposé d’entrer dans un processus de discussions, dont l’une des questions serait « D’après vous, y a-t-il des filières professionnelles o๠le bac pro 3 ans serait plus pertinent ? ».
Nous avons répondu qu’il lui fallait répondre d’abord à notre demande et à celle de l’intersyndicale d’arrêter le processus de généralisation du bac pro, ce qui pour l’instant n’est pas le cas.

L’UNSEN appelle donc à poursuivre les mobilisations et à multiplier les initiatives.


Actions en cours


Au niveau académique :

Communiqué de l’intersyndicale après le rassemblement du 17 janvier

Communiqué de l’intersyndicale du 7 janvier 2008 : rassemblement devant le rectorat le 17 janvier

Communiqué après l’audience avec le Recteur de l’académie de Créteil le 19 Décembre 2007.

Appel et pétition de l’intersyndicale du second degré : rassemblement devant le rectorat le 15 janvier.

Analyses de la CGT-Educ’Action académie de Créteil

Analyses et tracts de la CGT-Educ’Action 93

Blocage de lycées à Drancy

Motions dans les CA

Appel aux élèves et aux parents

Affichettes :